Formé à la Rabobank, Sam Oomen revient au pays après une année chez Alpecin et quatre chez Sunweb. Le rouleur néerlandais sait qu’il n’a pas choisi la facilité en rejoignant la meilleure équipe du monde. Mais il se dit prêt à relever le défi.
Pourquoi avez-vous décidé de quitter Sunweb pour Jumbo-Visma ? J’étais à un moment de ma carrière où je voulais passer un palier, découvrir autre chose. C’est un honneur de courir pour Jumbo-Visma et de recevoir une offre d’une telle équipe, l’une des meilleures du monde.
Au-delà du prestige de l’équipe, vous revenez aux Pays-Bas. Ressentez-vous de la pression ?
On en a toujours. C’est une grosse équipe, l’équipe de mon pays aussi donc oui je ne peux pas cacher qu’il y a de la pression, mais elle est positive. Mais l’adaptation est facilitée par le fait que je connaisse plusieurs coureurs dont mon ancien coéquipier chez Sunweb, Tom Dumoulin.
Comment avez-vous vécu cette saison particulière ?
C’était difficile pour tout le monde, mais nous avons eu la chance de pouvoir disputer quelques courses et les grands Tours. J’ai terminé par le Giro, en octobre, c’était particulier comme atmosphère, le temps était différent de ce que l’on connait habituellement, mais c’était une belle course, disputée jusqu’au bout. Il n’a manqué que les spectateurs sur certaines étapes de montagne.
Sam Oomen : « C’est une machine ! Elle (Jumbo-Visma) peut gagner sur tous les terrains »
C’était spécial de disputer un grand Tour en automne, avec de la neige par endroits, non ?
Le changement climatique ne m’a pas dérangé, je viens d’un pays où le temps change souvent, je n’étais donc pas dépaysé sur le Giro. En tant que Néerlandais, on n’est pas habitué aux hautes températures, mais je peux aussi courir dans n’importe quelles conditions climatiques, les courses l’été ne me dérange pas non plus.
Quelle course vous fait rêver pour 2021 ?
Liège Bastogne Liège et le Tour de Lombardie. J’aime les courir, j’adore l’ambiance. J’espère aussi disputer un jour les JO et le championnat du monde bien sûr.
Vous avez déjà participé au Giro et à la Vuelta, jamais au Tour de France. Pourquoi ?
Je devais y participer il y a deux ou trois ans, mais je me suis blessé. Si un jour, j’ai l’opportunité de le faire je serai le plus heureux.
Quelle image a la Jumbo-Visma dans votre pays ?
C’est une machine (rires). Elle peut gagner sur tous les terrains. Dans les grands Tours, c’est celle qui résiste le plus, il y a toujours beaucoup de coureurs pour entourer les leaders dans les derniers km en montagne quand d’autres leaders sont esseulés. L’équipe est guidée par la gagne, la victoire.
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