Après 15 années à l’étranger, simplement entrecoupées d’un passage à l’ASVEL en 2017, Sandrine Gruda revient en France. Elle a été convaincue par le projet villeurbannais.
Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre l’ASVEL ?
Je discutais régulièrement avec Tony (Parker). Il m’a présenté le projet, il a su me convaincre. En plus de le connaitre, je connais aussi bien le club, la ville qui me plait énormément aussi.
« Une équipe pour gagner sur tous les tableaux »
Quel est le projet ?
Il monte une équipe pour gagner sur tous les tableaux. Il s’en donne les moyens avec un gros recrutement. C’est un club important du basket français, il doit être au plus haut. Ça me permettait aussi de revenir en France après 15 années à l’étranger. Je suis en fin de carrière et le projet de l’ASVEL m’a donné envie de revenir en France. Avant de rejoindre l’ASVEL, vous avez des Mondiaux à disputer avec les Bleues.
Sandrine Gruda veut aller aux J.O
Quels objectifs vous êtes-vous fixés ?
Sur le plan collectif, nous n’en avons pas encore parlé. Personnellement, j’aimerais que nous atteignons le dernier carré. On n’y est jamais parvenu. En 2018, on a fini 5ème, on a l’occasion d’effacer cette déception. Après, c’est difficile de fixer des objectifs, un objectif c’est mobile, pas immobile car il dépend de tellement de choses qu’il peut changer avec le temps. On a un nouveau groupe, des filles qui sont arrivées entre temps. Notre groupe est compliqué avec de grosses équipes car en Coupe du monde le niveau est très élevé. Vous parliez précédemment de fin de carrière.
Vous êtes-vous fixée une date ?
Non, mais j’aimerais aller jusqu’aux JO de Paris. Beaucoup d’athlètes comme Teddy Riner aussi ont cet objectif et n’ont pas arrêté leur carrière car il y avait ces JO en point de mire. C’est génial d’avoir la chance de disputer une telle compétition chez soi.