samedi 14 décembre 2024

Sarah Valero (Dijon) : « On ne se fixe pas de limites »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Dijon est le club qui monte. La formation bourguignonne entend confirmer ces dernières saisons (5ème la saison passée, 3ème cette saison après 6 journées). Sarah Valero affirme sa confiance.

Que peut-on attendre du côté de Dijon cette saison ?

On a l’ambition de faire aussi bien que la saison dernière. Même mieux. On a des ambitions élevées. On a envie d’accrocher l’Europe comme la saison d’avant. On avait été éliminé prématurément. On a aussi réussi à accrocher la finale de la Coupe de France. C’était super. Mais l’Europe reste le fil conducteur de toutes ces années.

Sentez-vous que le club progresse grâce à l’Europe ?

On essaie de trouver de la stabilité et de la progression, surtout en championnat. On va essayer de faire mieux cette saison. Ce sera aussi le cas en Coupe d’Europe. Tout dépend aussi des tirages. L’an passé, on avait été éliminé au premier tour. Cette année, on voulait faire mieux et c’est le cas. On ne se met pas de limites.

Le nouveau format du championnat avec une poule unique peut-il vous aider à vous rapprocher de Metz et Brest ?

On va essayer d’être régulières. On a tellement de fougue et de jeunesse. On peut faire de très bons matches et de moins bons. On va essayer de faire en sorte que les moins bons soient d’un certain niveau. La saison est assez longue pour ne pas trop se projeter. On ne néglige aucun match. On veut gagner les premières, mais on ne veut pas perdre contre les dernières. Tous les points comptent.

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« On veut gagner les premières, mais on ne veut pas perdre contre les dernières »

L’engouement grandit-il autour du handball à Dijon ?

Depuis que l’on est européennes, on sent que l’on ramène un peu plus de monde. C’est important d’être européennes et de durer pour prendre plus de place dans le panorama dijonnais. 

Financièrement, sentez-vous que Dijon est en sécurité pour continuer à regarder vers le haut ?

La frontière est fragile. On a pu le voir avec Nantes. Personne n’aurait pu suspecter cela. L’économie de notre sport est assez fragile. On voit des médailles, on voit des performances au niveau européen, mais il y a des retours à la réalité comme Fleury.

Les clubs commencent à se structurer et le hand se professionnalise pour s’éviter de mauvaises surprises. A Dijon, on est relié au basket masculin, du coup, on a de plus en plus de partenaires qui viennent nous voir. Ça permet de grandir ensemble.

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