jeudi 12 décembre 2024

Son apport à l’équipe, Rudy Gobert, la team USA, ses ambitions… Les vérités de Victor Wembanyama

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Un an après son départ en NBA, l’ovni du basket français revient en France avec le statut de superstar mondiale. Wemby affirme bien haut ses ambitions pour ses premiers Jeux Olympiques avec la médaille d’or en ligne de mire. 

Depuis combien de temps vous préparez-vous à jouer les Jeux Olympiques à domicile ?

Depuis la première fois que j’ai vu les JO à la télé. Ça a toujours été un rêve, et ça s’est transformé en objectif en grandissant. C’est un événement vraiment unique dans le sport, c’est certainement l’évènement sportif le plus important du monde.

Votre association avec Rudy Gobert fait rêver les fans, peut-elle révolutionner la défense française en termes de dissuasion ?

Le but, c’est d’apporter quelque chose de nouveau. Nos objectifs sont quelque chose qu’on n’a jamais atteints par le passé(la médaille d’or olympique)donc il faut trouver le moyen de les atteindre. Je suis très excité, impatient de partager le terrain avec mes coéquipiers, et notamment Rudy. On en parle beaucoup avec le staff, avec les joueurs, je pense qu’on est sur la même longueur d’onde, il y a une bonne synergie entre nous. On partage le même projet, la même ambition.

Pensez-vous que ce sera le tournoi olympique le plus relevé de l’histoire ?

Je ne sais pas si c’est le plus relevé de tous les temps. On pourra tirer les conclusions après la fin de la compétition. Mais c’est vraiment excitant d’avoir la chance de se confronter à l’équipe américaine, j’espère qu’on pourra les jouer. Ce sera un match-up très intéressant. En tant que basketteur, c’est un rêve aussi de jouer contre Team USA et contre toutes ces légendes, rien qu’en NBA, chaque match contre Stephen (Curry) et LeBron (James) c’est quelque chose de spécial.

« Apporter ma pierre à l’édifice »

Quel est votre regard sur cette campagne olympique, un an après le fiasco de la Coupe du monde (éliminés au 1er tour) ?

Les mauvais résultats font partie du jeu, d’une carrière. Ce n’est pas quelque chose qui m’inquiète personnellement. Je ne faisais pas partie de cette équipe de France l’année dernière donc je ne peux pas en parler. Mais de ce que je vois cette année, tout le monde rêve de ces Jeux Olympiques, tout le monde est dans les starting-blocks, prêt à poser le pied sur le terrain dès les matches amicaux avec intensité. Le niveau d’implication est juste incroyable, la concentration et l’intensité aussi. Les objectifs de cet été ne sont pas seulement des mots, mais aussi des actes, autant de la part des joueurs que du staff. Tout cela part d’un rêve (la médaille d’or olympique) et du fait de savoir qu’on a la possibilité de l’atteindre. L’équipe de France a fini avec la médaille d’argent lors des derniers JO, ils n’étaient pas loin du but (défaite 82-87 en finale contre Team USA, Ndlr). J’espère pouvoir apporter ma pierre à l’édifice.

Ce sera la dernière de Pascal Donnadieu en équipe de France, vous qui le connaissez très bien (il a été son entraîneur à Nanterre, Ndlr), cela pourrait-il être une motivation en plus pour lui offrir une belle sortie ?

Je connais Pascal depuis très longtemps, même avant d’intégrer le circuit professionnel avec Nanterre, on s’était déjà rencontrés, on avait déjà discuté. Pascal, c’est clairement un ami, quelqu’un avec qui j’ai toujours eu une très bonne relation tout au long de mes années à Nanterre. J’ai la chance d’être avec lui en équipe de France. Je ne pense pas qu’on ait besoin de motivation supplémentaire, mais on la prendra quand même. Le jour où il faudra faire un contre de plus, je penserai à Pascal (sourire).

Propos recueillis par Jules Lefebvre

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