La Superligue européenne n’est pas encore installée. Alors que l’UEFA va devoir revoir son nouveau projet de Ligue des Champions (adopté ce matin), on attend la position des joueurs, et plus particulièrement des grandes stars du football européen…
Et maintenant on fait quoi ? Alors que le projet de Superligue n’a jamais été aussi proche de voir le jour (et même dès la saison 2021/2022), l’UEFA qui n’a pas réussi à convaincre les frondeurs avec son aménagement de la Ligue des Champions a sorti les crocs.
Avec deux arguments de poids : l’interdiction aux joueurs qui participeront à la Superligue de jouer les grands compétitions internationales avec leur sélection, et l’exclusion des clubs engagés dans cette nouvelle compétition !
Pour les Bleus, cela voudrait dire qu’en l’état actuel, Lloris, Varane, Pogba, Kante, Griezmann, Rabiot et Giroud, comme Lenglet, Mendy ou Martial ne pourront pas participer à l’Euro pas plus qu’à la Coupe du Monde 2022. En Premier League, on enlèverait d’un coup six des dix premiers au classement général dont cinq des sept premiers !
Un gros coup de pression sur l’UEFA
Le projet de Superligue ira-t-il à son terme ? Rien n’est moins sûr à l’heure actuelle, tant les conséquences seront terribles pour la planète football. Les présidents des gros clubs, qui ne sont pas satisfaits de l’évolution de la Ligue des Champions (ce qu’ils avaient fait savoir à l’UEFA depuis plusieurs mois) ont mis un gros coup de pression en prouvant qu’ils n’hésiteraient pas à aller au bout de leur projet. Un projet élitiste qui rapportera nettement plus aux clubs participants.
Pour en savoir plus, on attend la position des joueurs qui ne se sont pas encore exprimés, en dehors de quelques exceptions. Les « stars » du foot mondial (Ronaldo, Messi, Mbappé, Haaland, Modric, Ibrahimovic…) vont-ils accepter de ne plus jouer en sélection ? La menace est-elle juridiquement acceptable ? Les réponses à ces questions sont capitales pour savoir si le projet verra oui ou non le jour.
Dans un premier temps, l’UEFA et les représentants des clubs concernés vont se réunir pour tenter de trouver une sortie de crise et proposer une version commune. En sachant que les frondeurs réclament plus de compétitivité et surtout, d’attractivité. Quoi qu’il arrive, ce seront les petits clubs qui vont en payer les frais.