jeudi 25 avril 2024

Tadej Pogacar : « Comme Merckx, j’ai toujours faim de victoires ! »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Tadej Pogacar revient sur sa saison brillante avec le gain du Tour de France. Une deuxième victoire consécutive qui place le Slovène dans l’histoire et ce n’est pas terminé.

Que retenez-vous de cette année 2021 ?

Je reste sans voix encore. C’est fou quand j’y repense. Je suis content d’avoir pu connaître autant de succès (n°1 en 2021 avec 13 victoires comme Roglic et Van Aert, Ndlr) du début jusqu’à la fin de ma saison avec la dernière victoire sur le Tour de Lombardie.

Cela n’a pas été simple de maintenir un niveau haut de performance, notamment sur la deuxième partie de saison après le Tour de France. Ma forme a été fluctuante avec des bonnes et des moins bonnes journées. Mais, heureusement, j’ai pu remporter encore une belle épreuve. Chaque victoire est importante à mes yeux surtout quand elles se font face aux meilleurs coureurs du monde. J’ai concrétisé tellement de rêves. C’est incroyable !

Comment jugez-vous le parcours du Tour 2022 ?

C’est un très beau parcours. Il est incroyable. Du départ à l’arrivée, il a tout. Il y en aura pour tout le monde avec des chronos, des pavés, des sprints, des longues routes, de la montagne, haute, basse… J’adore le départ au Danemark. Ce sera un Tour vraiment excitant à faire.

Le Tour d’Italie trop gourmand en énergie pour Pogacar

Espérez-vous participer à un autre grand Tour en 2022 ?

C’était déjà prévu la saison dernière, mais j’étais trop fatigué après les JO pour enchaîner avec la Vuelta. Je pense que le Tour sera dans mon programme de la saison à venir. On verra si, en 2022, la Vuelta y sera aussi. Pour moi, il est plus simple de faire Tour-Vuelta que Giro-Tour. Le Tour d’Italie demande trop d’énergie et peut vous épuiser. J’ai l’intention de retourner en Espagne et de découvrir l’Italie, mais le Tour reste ma priorité.

N’avez-vous pas peur du jour où la victoire vous fuira ?

Je sais que je donne le meilleur de moimême sur le vélo. La concurrence est de plus en plus forte. Je sais que je ne pourrai pas tout gagner ou être toujours en forme. Je fais confiance à mon équipe. On ne manquera pas d’arguments pour être bons sur toutes les courses l’an prochain.

Comment avez-vous vécu les mots d’Eddy Merckx qui vous voit plus fort que lui ?

Ça me rend fier. Il est considéré comme le plus grand coureur de tous les temps. Je suis comme lui. J’ai toujours faim de victoires et j’espère continuer à le faire.

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