Ils sont deux à occuper la tête du TOP 10 des joueurs africains : notamment George Weah.
George Weah est né le 1er octobre 1966, dans une famille pauvre d’un bidonville de Monrovia. Elevé par sa grannd-mère, il commence le football, au Libéria, dans son pays. Une fois sa formation achevée, il jouera pour les deux plus grands clubs du pays, Mighty Barolle et Invincible Eleven, avant de s’envoler pour Yaoundé.
C’est un an après son arrivée au Cameroun qu’il est repéré par Claude Le Roy, alors sélectionneur camerounais, qui le met en contact avec l’AS Monaco, que Weah va rejoindre en 1988. Entraîné par Arsène Wenger avec qui il va nouer des liens très forts, il va rester quatre ans sur Le Rocher avant de rejoindre la capitale. Au PSG, Weah termine meilleur buteur du club dès la première saison. Il brille saison après saison sous le maillot parisien, sur le plan national ou européen. Au total, il inscrit 55 buts en 137 rencontres avec le PSG. Il quitte le club en ayant été champion de France et gagné coupe de France et coupe de la Ligue.
Seul Ballon d’Or Africain
En 1995, il traverse les Alpes et pose ses valises à Milan. A peine quelques mois après son arrivée, il est désigné Ballon d’Or. Premier joueur non-européen à remporter le trophée, il est encore aujourd’hui le seul Africain lauréat. En quatre ans avec le club Rossoneri, il remporte deux titres de champion. Il terminera sa carrière par des passages à Chelsea, Manchester City et Marseille. Avec sa sélection, Weah donne tout, paye même de sa poche pour des équipements, mais échoue à un cheveux de la qualification pour la Coupe du Monde 2002.
Sa reconversion politique débute en 2005, dès la fin de sa carrière. Il se présente à l’élection présidentielle de son pays, mais perd finalement. En 2007, il reprend ses études afin de se donner de la crédibilité en vue des élections de 2011. Présent aux côtés de Winston Tubman, ils sont battus par Ellen Johnson Sirleaf, réélu. Il est élu sénateur de Monrovia, où il est né, devant le fils de la présidente, en 2014. C’est en 2017 qu’il est finalement élu président du Libéria.
> A suivre : Samuel Eto’o, premier exaequo avec le Libérien.