BENFICA LISBONNE – TOULOUSE (21H)
3 mois et demi après leur exploit retentissant contre Liverpool, qui leur permet d’être là aujourd’hui, les Toulousains veulent faire encore plus fort, en éliminant carrément Benfica. Pour ça, il faut déjà limiter la casse ce soir.
Damien Comolli, le président du TFC ne manque pas de rappeler l’épisode anglais, dès qu’on lui parle de Benfica. « Ça va être une formidable affiche, comme Liverpool lors de la phase de poules. On commence à s’y habituer, à y prendre goût. On sait qu’au match retour, ça va être une ambiance extraordinaire, comme ça l’est presque à tous les matchs au Stadium ».
Aujourd’hui, Benfica n’a rien à voir avec l’équipe qui a joué la C1
L’appel (s’il en était besoin) est lancé, pour une ambiance de folie, le 22 février. Mais l’ambiance ne fait pas tout. Et il faudra un meilleur Toulouse que ces dernières semaines, pour espérer un exploit contre Di Maria et ses coéquipiers. A commencer dès ce soir, car, en cas de lourde défaite au Portugal, l’ambiance aura forcément plus de mal à monter au retour.
Pour rappel, le club de Lisbonne a commencé 2024 pied au plancher et est plus que jamais en lice pour le titre (en tête, à égalité avec le Sporting Portugal, mais un match de moins). Avec le Milan AC, le club portugais s’affiche même comme un prétendant sérieux à la victoire finale.
Avec 3000 supporters toulousains à Lisbonne
A contrario, le TFC n’est qu’à un petit point du barragiste (Lorient) et alterne défaite au Stadium (Lens et Nantes) et victoires à l’extérieur (Metz et Reims) en Ligue 1. Sans parler de son élimination en Coupe de France à Rouen (National), en 16èmes de finale.
Pour viser un exploit, les Toulousains peuvent compter sur les 3000 supporters qui ont fait le déplacement au Portugal, et espérer être aussi efficace à l’extérieur que lors de la phase de poules. Vainqueurs à Linz (3-1), ils avaient ramené le nul de l’Union Saint-Gilloise (0-0) avec une seule défaite, à Anfield Road (1-5). « Je me souviens qu’au coup de sifflet final à Anfield, nos fans étaient incroyables », se rappelle Carles Martinez Novell. Même durant le match, on avait pu les entendre encourager leur équipe.