Après dix jours de course et le premier jour de repos, le cadre exceptionnel de la chaîne des Puys et du Sancy, de la faille de Limagne, Vulcania devrait favoriser les baroudeurs et tous ceux qui n’ont pas encore pu s’exprimer. Non sans raison, Christian Prudhomme évoquait une étape 100% Puydomoise « très esthétique », mais tout aussi difficile en raison d’un dénivelé important (3000 mètres).
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Au départ de Saint Ours les Roches et le Parc Vulcania (une grande première sur le Tour), avant l’ascension de la Croix Saint-Robert (6 km à 6,3 % jusqu’à 1451 m), le peloton abordera d’abord le col de la Moreno (4,8 km à 4,7 %) et le col de Guéryl (7,8 km à 5 %).
Une échappée à la Pierre Le Bigaut ?
Il s’attaquera ensuite à la côte de Saint-Victor-la Rivière (3 km à 5,9 %), à celle du Lac de Bourdouze pour terminer par le col de la Chaumoune et celui de la Chapelle Marcousse (6,5 km à 5,6 %) et descendre les 25 derniers kilomètres vers Issoire, où le 28ème régiment de transmissions accueillera la caravane, ville étape pour la 5ème fois (deux fois en 1983, 2005 et 2011) avec une seule arrivée, il y a 40 ans, lorsque Pierre Le Bigaut s’était imposé après 100 km d’échappée solitaire. De quoi donner des idées aux plus courageux ?
L’avis de Yoann Offredo
« Je reviens sur cette fameuse étape de SaintEtienne sur le Tour 2019 que De Gendt avait gagné… une étape à Bauke Mollema qui va forcément sourire à un costaud. D’entrée, il va falloir être sur les home-trainers avec l’enchaînement des cols. Là encore, tout sauf une étape de transition… »