En 2011, Thomas Voeckler avait su tirer parti du profil accidenté d’une étape de Paris-Nice qui s’était également terminée à Belleville en Beaujolais (qui est novice sur le Tour) après avoir traversé les vignes du même nom. A condition de résister aux montées des cols de la Croix Montmain et de la Croix Rosier, un des trois nouveaux sommets de l’édition 2023. Nichée à 717 mètres d’altitude, long de 5,3 km à 7,6 %, la Croix Rosier offre un premier kilomètre de faux plat qui fait forcément baisser la moyenne du pourcentage.
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A la découverte de la Croix Rosier
Ensuite, la pente se braque d’un coup pour 4 km entre 7 et 9% et un final au tour de 6% qui ne laisse aucun temps mort. Quatrième ascension d’une étape qui en compte cinq, au milieu des vignes du Beaujolais, des points de bonus (8 secondes au premier, 5 au deuxième et 2 au troisième) y seront accordés à son sommet, ce qui devrait le rendre encore plus attractif… à 30 km de l’arrivée.
L’avis de Yoann Offredo
« Cette traversée du Beaujolais me rappelle celle du Champagne qui avait souri à Alaphilippe… Il n’y aura pas un mètre de plat sur les 169 km, aucun col difficile, mais une succession de petites difficultés qui ont vocation à casser les pattes. L’étroitesse des routes, la dureté du parcours en font un petit classique dans une étape pour les puncheurs ».