De Châtillon-sur-Chalaronne, ville étape pour la première fois, au Grand Colombier, qui accueille une arrivée pour la deuxième fois après 2020, cette étape de fête nationale est 100% aindinoise.
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Courte, dynamique, le peloton monte jusqu’au plateau d’Hauteville-Lompnes pour atteindre le col de la Lèbe après plus de 16 km d’ascension à 3 % et ensuite dans le final l’un des plus hauts sommets du Jura, le Grand Colombier (17,4 km à 7,1 %), où Pogacar s’était brillamment imposé il y a deux ans. Au programme du Tour depuis 2012, considéré comme l’un des plus difficiles de France, la Pyramide du Bugey est devenue un incontournable emprunté à six reprises (pour deux arrivées d’étape) et apprivoisée par Voeckler en 2012, Majka en 2016 à deux reprises, Barguil en 2017 et donc « Pogi » en 2020.
Le grand spectacle du Grand Colombier
C’est encore par le versant sud, de Culoz, qu’il sera abordé, avec un dénivelé de 1245m qui ne laisse rien au hasard en étant une garantie de grand spectacle. Lorsque le peloton arrivera au pied de la montagne, 120
km auront déjà été parcourus et les premiers pourcentages ne descendent jamais en dessous des 10%. La topographie en lacets offre des paysages magnifiques et une dernière rampe finale qui peut départager les
favoris si le tri n’a pas été fait avant.
L’avis de Yoann Offredo
« Avec le Grand Colombier abordé par Culoz, il y a matière à faire de gros écarts. A 8 étapes de la fin, on saura dans ce haut lieu du Jura qui sera définitivement hors course, qui restera dans le match. »
