Séance de rattrapage pour les sprinteurs qui n’auraient pas pu sortir du rang à Bourg-en-Bresse, cette 19ème étape « Made in Jura », au départ de Moirans, la capitale du jouet en bois (à la fête pour la deuxième fois après 2016 où Peter Sagan s’était imposé à Berne) serpente entre les lacs de la Terre d’Emeraude sans jamais chercher à toucher ses sommets.
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A priori… rien ne s’oppose à une arrivée massive
Dix kilomètres après le départ, les coureurs franchiront le lac de Vouglans via le mythique pont de la Pyle, pour rejoindre la base nautique de Bellecin. Après un passage à Arinthod, ils prendront la direction de la ville d’Orgelet pour filer vers Doucier et Fontenu, traverser le Jura et Champagnole pour entamer la seconde partie de l’étape vers Salins les Bains, Mesnay et Arbois.
A part la côte d’Ivory (2,3 km à 5,9 %), à trente kilomètres de l’arrivée, rien ne s’oppose à une explication finale entre costauds sur les huit derniers kilomètres rectilignes de la ligne droite finale. A Poligny, ville étape pour la première fois, une piste de lancement historiquement longue et idéale pour observer à la loupe le travail des meilleurs trains.
L’avis de Yoann Offredo
« Les huit kilomètres de ligne droite avant l’arrivée à Poligny sont un boulevard pour tous les sprinteurs, les survivants qui auront passé le Pays basque, les Pyrénées, le Massi Central, le Jura et les Alpes. Et s’ils sont encore là, on peut leur faire confiance pour ne pas manquer la dernière occasion de lever les bras avant les Champs. »