Comme un symbole, c’est du Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, siège de la Fédération Française de Cyclisme, où se dérouleront la plupart des épreuves cyclistes des JO de Paris 2024, que s’élancera la dernière étape du Tour 2023 pour entrer dans Paris au kilomètre 48 par Le Quai d’Issy avec un circuit final de 8 passages sur la ligne d’arrivée sur les Champs.
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A moins d’un improbable baroudeur, le bouquet est promis à un sprinteur. La question est donc moins de savoir quel profil il aura que de connaitre son identité sachant qu’on compte sept vainqueurs différents sur les sept dernières éditions après le doublé de Greipel (2015-2016), celui de Kittel (2013-2014) et le quadruplé de Cavendish (de 2009 à 2012), qui partage également avec Merckx le record de victoires sur les Champs.
L’avis de Yoann Offredo
« Avec un parcours qui a cumulé plus de 50 000 m de dénivelé positif, on peut se poser la question : restera-t-il encore suffisamment de sprinteurs en état d’aller chercher la gagne sur les Champs ? Traditionnellement offerte aux sprinteurs, cette dernière étape finira bien un jour par accoucher d’un scénario différent. Peut-être cette année. Plus qu’une Classique, ce genre d’étape ressemble à un Critérium à haute intensité qui peut correspondre à un profil comme Wout van Aert, déjà vainqueur en 2021, surtout s’il a pu s’économiser un peu à l’ombre de Vingegaard que je vois sur le podium, mais derrière Pogacar… et devant Gaudu. »