De la place de la Fontaine chaude, haut lieu des fêtes dacquoises, au circuit automobile Paul Armagnac de Nogaro, via Saint Sever, Eauze et Vic Fezensac, où d’autres festayres se masseront au bord des routes du Gers, cette 4ème étape met Dax au coeur du Tour pour la 10ème fois, après 4 arrivées (1951, 1958, 2000 et 2006) et 5 départs (1951, 1958, 1965, 2000, 2003) et offre une grande première à Nogaro où on attend une arrivée massive.
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Une arrivée sur un circuit auto
« Juste avant et à la sortie des Pyrénées, on retrouve deux étapes pour sprinteurs, analyse Christian Prudhomme, désormais nous en enchaînons avec a priori des victoires au sprint. Je dis bien a priori car la dernière fois que nous avons eu une étape passée par les Landes, nous avons eu une échappée. »
La perspective de franchir la ligne d’arrivée sur un circuit auto, après 182 km d’un parcours vallonné, de marcher sur les traces d’un des meilleurs sprinteurs de l’après-guerre, André Darrigade (94 ans) doit donner des idées aux plus rapides.
A Narosse, une statue en l’honneur de l’ancien champion du monde français (1959) ravivera le souvenir de ses 22 victoires d’étapes et de ses deux maillots verts (1959 et 1961), une tunique caractéristique qui fêtera ses 70 ans pour l’occasion. Avant d’être fêté officiellement à Mont-de-Marsan pour les 50 ans de sa victoire de 1973, c’est d’abord à Nogaro que sera évoqué le souvenir d’un autre ancien grand champion, Luis Ocana.
L’Espagnol a en effet élu domicile dans le Gers après la fin de sa carrière à Caupenne d’Armagnac exactement, à quelques encablures du circuit final, avant de s’y éteindre le 19 mai 1994 à l’âge de 48 ans.
L’avis de Yoann Offredo
« D’un jour sur l’autre, on retrouvera les mêmes protagonistes en tête du peloton sur les routes des Landes et du Gers, pour amener leurs sprinteurs sur le circuit de Nogaro qui se prête bien à une arrivée massive. Je n’imagine pas un autre scénario. »