De Pau, ville étape pour la 74ème fois, à Laruns pour la 4èle fois (1985,2018, 2020), cette 5ème étape est la première de montagne avec 3400 mètres de dénivelé positif et deux gros cols au programme qui entourent celui d’Ichère (4,2 km à 7 % jusqu’à 674 m) ; le Soudet et ses 15,2 km à 7,2 % jusqu’à 1540 m, puis le plus court, mais plus difficile col de Marie Blanque (7,7 km à 8,6 %) avec un sommet à 1035 m avant la descente vers Laruns où Tadej Pogacar avait gagné la première étape de sa carrière sur le Tour en 2020.
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Les choses sérieuses (re)commencent
Après deux jours plus « tranquilles » sur les routes des Landes et du Gers, les choses sérieuses (re)commencent pour les favoris et les grimpeurs. La décision se fera sûrement au col de Marie Blanque qui relie la Vallée d’Aspe à la Vallée d’Ossau par son versan Ouest, depuis Escot, le plus emprunté, 14 fois sur 16 passages. Avant la victoire de Pogacar, Marc Hirschi était passé en tête en 2020 sur la même configuration d’étape. Pollentier, Delgado, Herrera, Duclos-Lassalle, Virenque, Dessel, Soler ou Flecha l’ont également apprivoisé depuis sa première ascension en 1978.
L’avis de Yoann Offredo
« Le Soudet étant trop loin de l’arrivée, Marie Blanque à 20 km de Laruns, il serait étonnant de voir les favoris se dévoiler sur une étape plutôt favorable à une échappée et à des grimpeurs qui n’auraient pas forcément des velléités au classement général. Marie Blanque demeure tout de même un premier test grandeur nature pour les meilleurs avec des pourcentages élevés qui pourraient faire les premiers gros écarts. Si la course est débridée, ça peut partir dès les premières pentes. »