Courte et nerveuse, la deuxième étape de montagne franchit deux cols mythiques, celui d’Aspin (12 km à 6,5 %) et celui du Tourmalet (17,1 km à 7,3 %), et se termine par la montée finale du plateau de Cambasque, moins connue, mais dont les 16 km à 5,4 % pourraient faire très mal. Pour la petite histoire, cette montée n’a été empruntée qu’à une seule reprise par le Tour, en 1989, le jour de la première victoire d’un certain Miguel Indurain.
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Pinot recordman du Tourmalet
De Tarbes, qui vivra son 12ème départ (contre 2 arrivées) à Cauterets, ville étape pour la 5ème fois (1953, 1989, 1995 et 2015), les 3750 m de dénivelé positif devraient donner des idées à Thibaut Pinot (s’il est sur le Tour), vainqueur au Tourmalet en 2019 devant Alaphilippe en jaune, et toujours détenteur du record de la montée, établi le 9 juillet 2016. Le futur retraité de Groupama-FDJ a effectué les 18,95 km du col en 54 minutes et 57 secondes.
En 2021, Pierre Latour y avait brillé comme Pinot, déjà, en 2016 ou Alaphilippe en 2018 et Voeckler en 2012 faisant du col pyrénéen un terrain de chasse particulièrement prisé par les Français. Ils seront nombreux à prétendre perpétuer la tradition cette année de Pinot à Alaphilippe en passant par Gaudu évidemment ou Barguil, Latour et Bardet.
L’avis de Yoann Offredo
« Voilà le premier vrai rendez-vous de haute montagne jusqu’à 2115 mètres, en passant devant le souvenir Jacques Goddet, en haut du Tourmalet et la première arrivée au sommet. On peut assister à une première explication sérieuse au Tourmalet entre costauds et voir ensuite jusqu’à la montée de Cauterets lesquels sont les plus en forme. »