Après 1960 et 1971, il y avait un demi-siècle que Mont-de-Marsan n’avait plus accueilli le Tour. La capitale des Landes profitera de l’occasion pour fêter les 50 ans de la victoire de Luis Ocana dans le Tour de 1973… avant de prendre la direction de Bordeaux, la ville la plus souvent choisie pour des arrivées (57 sur 82) juste derrière Paris, où il ne s’était plus rendu depuis 13 ans.
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Dans un Tour aussi montagneux, ce retour est une bénédiction pour les sprinteurs qui seront une nouvelle fois à l’honneur ce 7 juillet de 7ème étape pour 170 km de plat absolu à travers la forêt des Landes, jusqu’en Gironde et une arrivée au bout d’une ligne droite de deux kilomètres.
Les quais pour les plus rapides
Après le Parc Lescure et Bordeaux Lac, ce sont les quais, rive gauche en provenance de Floirac, après avoir traversé le pont Saint Jean, au niveau de la place des Quinconces, qui seront le théâtre de l’explication finale entre les meilleurs sprinteurs.
Dans la lignée des Darrigade (1964), Danguillaume (1971), Godefroot (1968, 1972 et 1973), Esclassan (1077), Freddy Maertens (1978), Jan Raas (1984), Van Poppel (1988), Abdoujaparov (1993), Zabel (1995 et 1997), Moncassin (1996) ou Cavendish (2010) qui tentera le doublé, histoire de battre peut-être ce jour-là le record de victoires d’étapes qu’il co-détient avec Eddy Merckx (34)… le Belge ayant levé à quatre reprises les bras en bordure de Garonne (1970, 1971, 1972 et 1974).
L’avis de Yoann Offredo
« Il y avait longtemps que le Tour n’était pas passé par Bordeaux… A moins d’une bordure, improbable dans la traversée de la forêt des Landes, l’étape sans aucun dénivelé est quasiment assurée pour un sprinteur. S’il est présent après son difficile Giro, Cavendish se rappellera au bon souvenir de son succès de 2010. »