Deux ans après avoir été ville d’arrivée de la 19ème étape et de départ de la 20ème, pour un c-l-m dans les vignes de Saint-Emilion qui avait souri à van Aert, Libourne revient pour un cinquième départ vers Limoges en empruntant les routes de La Cali en passant par Pomerol, Saint Denis de Pile, Abzac, Coutras, les Peintures et les Eglisottes-et-Chalaures pour rejoindre La Roche Chalais, Saint-Aulaye et Ribérac aux frontières de la Dordogne.
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Cette 8ème étape, au parcours très différent de celui qui avait entraîné le succès de l’édition 2021 dans le Grand Libournais, devrait aussi bien convenir aux puncheurs et aux sprinteurs. A condition que ces derniers passent sans encombres la seconde moitié, accidentée, d’un parcours fait d’une succession de petites montées toutes propices à d’éventuelles attaques.
Accidentée et piégeuse, une étape pour puncheur
Sept ans après un sprint qui s’était joué à 0,0003 seconde à la faveur de Marcel Kittel au détriment de Bryan Coquard, cette 14ème arrivée au coeur du Limousin semble ouverte à tous les profils, baroudeurs de préférence qui n’attendraient pas de rentrer en Dordogne (km 30) pour se sortir des griffes des armadas au service de leurs sprinteurs. Une étape pour Alaphilippe ?
L’avis de Yoann Offredo
« Avant le Puy de Dôme et la première journée de repos, cette longue étape est taillée pour les baroudeurs, un Thomas De Gendt par exemple qui avait gagné dans une configuration semblable, très vallonnée, à Saint-Etienne en 2019, en résistant au retour de Pinot et d’Alaphilippe. Tout sauf de transition, c’est une étape piège et potentiellement spectaculaire car ça descend et ça monte et les conditions peuvent devenir difficiles s’il pleut ou s’il y a du vent. Les organisateurs ne s’y sont pas trompés qui l’ont programmée un samedi… »