Après trois jours au Danemark, le peloton arrive sur le sol français avec une étape de 171,5 km dans le nord entre Dunkerque et Calais. Il devrait y avoir du monde pour fêter le passage du peloton dans une région qui aime le vélo.
L’une des deux villes est une habituée de la Grande Boucle, l’autre non. Dunkerque accueille, en effet, un départ du Tour pour la septième fois de son histoire, la dernière fois c’était en 2007 avec l’étape Dunkerque-Gand.
En 2001, la ville avait même été le théâtre du prologue remporté par Christophe Moreau, elle avait accueilli le départ de la Grande Boucle, elle est donc rompue à ce genre d’organisation et la fête devrait être belle pour l’arrivée sur le sol français. Les coureurs eux ne seront pas à la fête.
En ce 5 juillet, ils évolueront au niveau de la mer tout le long de la course avec du dénivelé entre les monts des Flandres et les monts du Boulonnais pour une étape accidentée qui peut faire mal aux jambes même si elle n’est pas très difficile sur le papier. Un profil qui sera propice aux attaques lointaines.
Dunkerque – Calais et la mer en horizon
Les passages des caps Gris-Nez et Blanc-Nez par le Cran d’Escalles et le vent qui devrait souffler sur la côte calaisienne offrira certainement aux spectateurs une arrivée mouvementée. La beauté du paysage ne devra pas faire oublier aux coureurs qu’ils sont là avant tout pour gagner et non pour faire du tourisme.
Le profil de course de cette étape nordiste est assez proche de ce qu’ils ont connu au Danemark. L’arrivée est inédite car si Calais a été deux fois ville de départ en 1994 et 2001, c’est la première fois que la ville accueille une arrivée.
Du dénivelé entre les monts des Flandres et les monts du Boulonnais pour une étape accidentée
Une arrivée classique pour les sprinteurs qui auront bien passé les petites difficultés du jour ou alors un groupe de baroudeurs qui aura réussi à s’échapper et à tenir en respect le peloton. L’emballage final se fera après que les coureurs aient traversé la région de Saint-Omer et la Côte d’Opale par le Boulonnais. L’arrivée sur Calais ne présente pas de difficultés, s’ils arrivent en petit comité, les coureurs se disputeront la victoire au sprint.
Ce n’est pas une journée où il y aura une bataille pour le maillot jaune, il y aura d’autres jours pour ça. Attention aux chutes quand même, des chutes souvent nombreuses en début de Tour et qui peuvent faire des dégâts.
De Copenhague, ville de départ, le 1er juillet, à Paris, pour l’arrivée, le 24 juillet, Le Quotidien du Sport vous présente les 21 étapes du Tour de France.