vendredi 11 octobre 2024

Transferts : l’odieux chantage du Barça sur Ousmane Dembélé

À lire

Il prolonge ou il part. C’est l’ultimatum immonde imposé par le Barça à Ousmane Dembélé. Furieux à l’idée que les Français puisse partir libre en juin, les Catalans lui mettent la pression.

Faute d’accepter les propositions du Barça pour prolonger, Ousmane Dembélé a donc été écarté par Xavi et ne fait pas partie du groupe appelé à défier Bilbao, ce soir en huitième de finale de la Coupe du Roi.

Un gros coup de pression mis sur le clan Dembélé, à cinq mois de la fin de son contrat. « Comme nous n’avons pas l’intention de le mettre en tribunes, soit il prolonge, soit il quitte le club » a clairement expliqué l’entraîneur de Barcelone, qui a longtemps expliqué qu’il comptait sur le Français, mais qui a fini par se résigner à la position de sa direction.

Partout (ou presque), les commentaires descendent en flèche l’attitude du joueur formé à Rennes, et (ou) de ses agents, accusés de ne penser qu’à l’argent.

Une grave entrave au droit du travail

Une véritable « condamnation », sans connaître les détails de la proposition du club. Ni d’ailleurs la position du joueur, qui ne s’est jamais exprimé sur son avenir.

Une chose est sûre : Ousmane Dembélé a un contrat, qui dure jusqu’au mois de juin, et aucune clause, aucun texte inclus dans la charte des footballeurs professionnels, ne l’oblige à le prolonger. Quelles qu’en soient les raisons.

Il faut savoir que, depuis deux ans, le joueur de 24 ans, payé 140 millions d’euros par le Barça à Dortmund, en 2017, s’est entouré d’une équipe personnelle pour s’entretenir, conscient que qu’il n’en faisait pas assez. Ce qui ne l’a pas empêché d’être rattrapé par des blessures, à l’image de l’été dernier lors de l’Euro.

Comme pour Kylian Mbappé, Boubacar Kamara et beaucoup d’autres (c’était notamment le cas de Thauvin en juin dernier), ce n’est pas uniquement de la responsabilité des joueurs qui arrivent en fin de contrat.

La situation ne doit en aucun cas aboutir à du chantage. Si aucun club ne veut mettre de l’argent sur la table pour recruter un joueur gratuit dans cinq mois, ou si le joueur préfère attendre tranquillement la fin de son contrat, il ne jouera plus. Ce qui représentera tout simplement une entrave au droit du travail.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi