vendredi 29 mars 2024

Une enquête est ouverte : après le foot, le rugby français éclaboussé par des scandales

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Le Parquet National Financier (PNF) n’y va pas de main morte. Après les révélations pour soupçons de fraude à la billetterie, les autorités publiques vont plus loin. En effet, la Coupe du Monde de rugby ne serait pas aussi rentable que ce que disait Claude Atcher, ancien directeur de l’organisation du mondial. Une affaire qui tombe mal pour le sport français mis à mal de toute part.

Les scandales dans le sport français ne s’arrêtent plus et commencent à sérieusement agacer les pouvoirs publics. Le dernier en date, les faits de favoritismes et de soupçons de fraude à la billetterie pour la Coupe du Monde de Rugby 2023. Claude Atcher, ancien directeur de l’organisation avait déjà annoncé que le mondial serait rentable à hauteur de 200 millions d’euros.

Ce ne serait plus le cas. D’après les dernières informations regroupés par l’Équipe notamment, le Mondial ne rapporterait que 40 millions d’euros. Soit une baisse de 80% du bénéfice annoncé.

Le GIP, Groupement d’Intérêt Public avait limogé, le 10 octobre dernier, Atcher après les premières révélations sur la gestion du Mondial de Rugby. Le GIP avait écarté son directeur pour des pratiques managériales jugées alarmantes. Une affaire qui tombe mal que le Parquet National Financier a décidé de mettre à plat.

Le PNF demande un audit financier indépendant

Dans cette ribambelle d’affaires qui touchent le Mondial de rugby, le Parquet National Financier (PNF) est allé plus loin dans ses observations. L’instance judiciaire demande en complément de son enquête un audit financier indépendant sur la gestion de l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby.

En effet, le PNF soupçonne le GIP d’avoir favorisés des marchés pour certaines entreprises. Sans oublier le problème de la billetterie qui serait étudié par le PNF. En tout cas, cette affaire tombe très mal pour le GIP et Atcher qui a rejeté les chefs d’accusation des instances judiciaires.

Pour rappel, Bernard Laporte, le président de la FFR, a été condamné le mois dernier à une peine de prison de deux ans, avec sursis, et 75 000 euros d’amende, pour corruption.

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