Vainqueur d’une étape sur le Giro cette année (la 10ème), le frère d’Aurélien (qui lui, reste chez Decathlon AG2R La Mondiale) Valentin Paret-Peintre explique les raisons de son départ à 23 ans dans l’équipe de Patrick Lefevere avec qui il s’est engagé deux ans.
Qu’espérez-vous apprendre chez Soudal Quick-Step ?
Je vais découvrir une autre manière de fonctionner et de faire. Courir à côté de Mikel Landa, avec son expérience, lui qui a fait beaucoup de classements généraux et de podiums sur les grands Tours, ce n’est pas anodin. Je ne vais pas dans cette équipe que pour courir pour Remco (Evenepoel) et être équipier. J’ai également l’ambition dans le futur d’être un leader si j’en ai les capacités. A la Soudal Quick-Step, je vais m’imprégner de cela progressivement, sans pression.
Quelles autres raisons vous ont poussé à rejoindre cette formation ?
À lireDans 15 jour le Giro : quelle sortie pour Romain Bardet ?J’avais très envie de courir à l’étranger durant ma carrière. Mais je ne pensais pas aussi tôt. Cependant, cette occasion s’est présentée au sein de la Soudal Quick-Step. Je cherchais aussi avoir un grand leader pour qui travailler. C’est un rôle dans lequel je prends beaucoup de plaisir. C’est notamment ce que j’ai fait cette année avec Ben O’Connor.
Quel sera votre rôle dans votre nouvelle équipe ?
Ce sera d’être aux côtés de Remco sur ses grands objectifs. J’espère en être avec lui sur le Tour de France. Et d’être aussi aux côtés de Mikel Landa quand il n’y aura pas Remco. Il y aura aussi quelques courses où je pourrai jouer ma carte.
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« Je ne viens pas que pour courir pour Remco et être équipier »
Remco Evenepoel peut-il gagner le Tour l’an prochain ?
Pogacar est très, très fort. Mais Remco est jeune (24 ans, Ndlr). Il peut aussi progresser. Il a encore une marge pour gagner le Tour. Tout peut arriver. On ne sait jamais. Quand on est au départ d’une course, c’est pour la gagner. Si l’an prochain je suis au départ du Tour avec Remco, ce sera pour le gagner !
A l’évocation de la Soudal Quick-Step à quels coureurs pensez-vous ?
Le plus iconique, dans mon esprit, c’est Tom Boonen. J’ai grandi avec lui en regardant la télévision. Il y a eu aussi Philippe Gilbert. J’avais aussi des images de Bettini, mais j’étais jeune.
À lireBernard Thévenet : « Bientôt une équipe chinoise sur le Tour de France ? »Ne pas courir dans la même équipe que Julian Alaphilippe (qui part chez Tudor) est-ce un regret ?
C’est un petit regret. Mais je n’allais pas là-bas pour courir avec lui. On a beaucoup parlé ensemble sur les routes du Giro. J’avais déjà quelques contacts avec la Soudal Quick-Step. Lui non plus ne savait pas ce qu’il allait faire. J’aurais néanmoins bien aimé courir avec lui. C’est ainsi. Je ne suis pas déçu ou triste. Il m’avait dit que la Soudal Quick-Step pouvait être une bonne opportunité pour moi, qu’il ne regrettait pas du tout son choix d’y être allé et d’y avoir fait une très grande partie de sa carrière à l’étranger. Cela m’a conforté dans mon choix et retiré certains doutes de partir un peu dans l’inconnu.
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