En ce 1er janvier 2025, une pensée pour les navigateurs du Vendée Globe qui ont franchi le pas de la nouvelle année à l’autre bout du monde, seuls sur leurs bateaux, au milieu des Océans. Très étirée, la flotte des Imoca affrontent des météos différentes qui leur laisse plus ou moins le temps de profiter du moment. (Photos : site officiel du Vendée Globe)
En tête de course, Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) et Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) continuent leur duel au coude à coude, façon régate. De son côté, à la troisième place, Sébastien Simon, gâté par les conditions climatiques, profite, mais le skipper de GROUPE DUBREUIL sait qu’il ne tardera pas à devoir affronter des conditions plus capricieuses (photo d’ouverture : Boris Herrmann, MALIZIA).
« Les conditions sont difficiles, là j’ai 28 nœuds de vent au près, et la mer est très courte »
Sur le site officiel du Vendée Globe, certains ont partagé leur nouvel an en photo ou en vidéo. En ce qui concerne la course, Jérémie Beyou (CHARAL) a partagé son ressenti. « Les conditions sont difficiles, là j’ai 28 nœuds de vent au près, et la mer est très courte », explique le skipper sur le site officiel de la course.
« Ça secoue beaucoup, on cherche notre chemin entre cette dépression orageuse qui arrive dans notre Ouest et cet anticyclone qui est dans notre Est. Entre les deux il y a un flux de Nord, entre 25 et 30 nœuds, par contre dans les minimums orageux comme ça, c’est un peu n’importe quoi, il y a des gros orages que j’essaie d’éviter ! » Et dire que pour tous ces marins d’exception, ces héros des temps modernes, cela restera un des plus beaux réveillons de leur vie…