A 29 ans, Victor Lekhal, le milieu se prépare à découvrir la L1 pour la première fois, dix ans après avoir fait ses débuts en L2 dans son club formateur.
Vous attendiez-vous à réaliser une saison aussi aboutie ?
Pas forcément, en raison des nombreux changements effectués cet été dans le staff et dans l’effectif. On se dirigeait plutôt vers une saison de transition le temps de laisser le projet se concrétiser. Même si le potentiel était présent, de là à dominer de la sorte le championnat… c’est un peu surprenant, mais pas immérité.
Pour vous, l’enfant du club, que représente cette réussite ?
Elle me rend d’autant plus fier que mon parcours n’a pas été facile, jalonné notamment par trois opérations aux ligaments croisés d’un genou. Chaque fois, il m’a fallu repartir de zéro. Les obstacles ont été nombreux pour que je parvienne à m’imposer dans mon club formateur et que j’en devienne le capitaine après avoir dépassé les 200 matches sous le même maillot. Je le dois à mon entourage, ma famille, ma femme et le club qui ne m’ont jamais abandonné.
Victor Lekhal ne pense qu’à la Ligue 1
La Ligue 1 est à l’horizon, qu’est-ce que cela vous inspire ?
La L1 est évidemment un objectif prioritaire, mais que je rêvais d’atteindre avec le HAC, parce que c’est mon club et qu’il y a sa place. Cela me rappelle les matches que j’allais voir avec mon père à Deschaseaux. En 2008, pour la dernière montée du club, j’avais 12 ans, j’étais au match face à Bastia (6-0). L’envahissement du terrain avait marqué le gamin que j’étais.
On a déjà marqué l’histoire du club en battant sa série d’invincibilité (20 matches sans connaitre la défaite, le record du club datait de la saison 1958/1959. Au moment du bouclage, la série était arrivée à 26… et le record du genre en L2 datait des années 50 (32 matches pour Sedan, Ndlr)), il ne nous reste qu’à aller chercher la L1. Le plus dur est à faire…
