Cet été, ce n’est pas le transfert qui a fait le plus grand bruit. Noyée dans les mouvements incessants de joueurs sur le Rocher, l’arrivée de Kevin Volland est presque tombée dans l’anonymat.
Passé par Munich 1860 (le club de ses débuts chez les professionnels), puis par Hoffenheim (4 saisons) et enfin le Bayer (où il est resté 4 saisons), l’attaquant racé de 28 ans restait sur une dernière saison convaincante. Son duo avec Havertz (12 buts pour le grand espoir, 11 pour lui) a notamment permis au Bayer de terminer à la 5èmeplace et de se qualifier pour la ligue Europa.
5 buts et 3 passes décisives
Avec 5 buts et 3 passes décisives (en 10 matchs) depuis le début de saison, il brille à Monaco où son duo avec Ben Yedder fait des malheurs. Mais pas uniquement. Contre le PSG, Volland a prouvé qu’il pouvait aussi être efficace sans l’international français. Auteur d’un doublé plus un penalty provoqué, il a été le bourreau des Parisiens (battus 2-3 après avoir menés 2-0).
« Quand on n’a pas la balle, c’est le premier à presser », expliquait Kovac, lors de sa signature. « A la récupération, il prend la profondeur. Il est rapide et très bon techniquement ». Il est aussi costaud physiquement malgré son petit mètre quatre-vingt et adroit devant le but.
Autant de raisons qui font que le coach croate l’a installé au cœur de son projet de jeu, en 9 ½, en soutien de Ben Yedder.
Face au LOSC, l’Allemand sera une fois de plus un des principaux atouts de l’ASM.