Pour eux, la saison 2022/2023 n’est pas franchement comme les autres. Grealish, le tenant du titre de la Ligue des Champions, Thuram qui a rejoint l’Inter Milan et qui sera sous l’oeil expert des consultants européens et Martinelli pour Arsenal ont leur carte à jouer.
Son Heung-Min – Tottenham
Incontestablement un des attaquants les plus sous-estimés du marché, l’international sud-coréen est pourtant incontournable à Tottenham depuis neuf ans, d’une régularité de métronome avec une moyenne de 20 buts, 10 passes décisives et 50 matches par saison. Si la dernière n’a pas été sa meilleure, à l’image des Spurs, la prochaine, sous la coupe de Postecoglou, peut le ramener au sommet. Le bon départ des Spurs l’atteste.
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Gabriel Martinelli – Arsenal
Incarnation du renouveau des Gunners, l’ailier gauche brésilien monte en puissance depuis ses débuts en 2019 à l’âge de 18 ans et des stats personnelles qui ne cessent de s’améliorer d’année en année. Au point de lui ouvrir les portes de la Seleçao et d’en faire un des leaders de la nouvelle génération carioca avec Rodrygo et Vinicius Jr., à charge à lui de vivre avec cette grosse concurrence. En prolongeant son contrat à Arsenal jusqu’en 2027, il s’inscrit dans la durée dans le club qui lui a offert l’opportunité de s’imposer en Europe et avec qui il découvre la Ligue des Champions cette saison.
Jack Grealish – Manchester City
S’il s’est remis de l’immense fiesta qui a accompagné les célébrations de la première Ligue des Champions de City, l’ailier anglais au style inimitable devrait être au rendez-vous de l’histoire fixé par les Three Lions lors du prochain Euro. Car s’il a désormais
tout gagné avec son club, la finale de l’Euro 2020 perdue à domicile face à l’Italie lui est restée en travers de la gorge. Gagner un trophée avec la sélection, 58 ans après la Coupe du Monde 1966, le ferait définitivement entrer au panthéon du foot d’outre-Manche.
Sébastien Haller – Borussia Dortmund
De retour sur les terrains moins d’un an après la découverte d’un cancer des testicules, l’ancien attaquant de l’Ajax n’a pas tardé à reprendre ses bonnes habitudes. Ses 9 buts et ses 5 passes décisives de la phase retour montrent qu’à défaut de retrouver la totalité de son potentiel, il est sur la bonne voie pour reprendre le cours de sa carrière. A condition de digérer le penalty manqué qui a offert le titre au Bayern lors de la dernière journée.
Romelu Lukaku – AS Roma
C’est avec un prêt, payant, et un salaire de 7 M€ par an, que le Diable Rouge a trouvé une porte de sortie d’un club, Chelsea, où il ne souhaitait plus évoluer. A la Roma, on est curieux de savoir ce que va donner sa collaboration avec José Mourinho, déjà croisé à Chelsea et à Manchester United pour un résultat assez contrasté, et qui a tout de même fait le forcing pour l’arracher aux griffes du PSG et de la Juventus. Pour l’instant, les débuts sont compliqués, au sein d’une Roma en grande difficulté.
Elye Wahi – Lens
Alors qu’on l’attendait en Premier League ou en Bundesliga, il faut se réjouir de voir la révélation montpelliéraine de la saison passée rester en Ligue 1. Son transfert au RC Lens pour 5 ans et 30 M€ va lui permettre de continuer sa progression. Remplacer Openda ne sera pas simple, mais son talent et sa gnaque le prédisposent à relever le défi jusqu’en Ligue des Champions, la compétition de référence qui peut lui permettre de se rapprocher de l’équipe de France. Pour cela, Elye devra faire mieux et adopter un état d’esprit différent. La saison des Nordistes en dépend.
Marcus Thuram – Inter Milan
La Coupe du monde en a fait un autre joueur. Un de ceux qui ne peuvent pas rester éternellement dans un club de milieu de tableau de Bundesliga. Autant que ses quatre saisons pleines à Mönchengladbach, l’impact de ses entrées en jeu au Qatar l’ont propulsé dans une autre dimension. Les candidats étaient nombreux avant qu’il choisisse de rejoindre l’Italie, où il est né (à Parme en 1997), où son père a joué, et où il découvre un nouveau football, avec plus de pression et d’attentes à son sujet. A l’Inter où, malgré la concurrence de Lautaro Martinez et Alexis Sanchez, il s’est donné les moyens de jouer un rôle important.
Wissam Ben Yedder – Monaco
A un an de la fin de son contrat, et malgré les accusations de viol dont il est l’objet, son début de saison tonitruant témoigne qu’il a encore la foi et l’ambition d’aller chercher un premier trophée ou titre qui fait défaut à son palmarès. Capitaine et leader d’un Monaco revanchard après une saison décevante, l’âge ne semble pas avoir de prise sur lui. A 33 ans, le troisième plus gros transfert de l’histoire de Monaco (40 M€ en 2019) n’a pas encore dit son dernier mot.
Paulo Dybala – AS Roma
Dans la dynamique de son titre mondial au Qatar, remporté aux tirs au but, il n’a pas eu la même réussite dans le même exercice en finale de la Ligue Europa même si c’est lui qui avait ouvert le score avant l’égalisation du FC Séville. Le bilan de sa première saison romaine est néanmoins satisfaisant (13 buts), dans la moyenne de ses sept années à la Juventus. Mais Mourinho en attend beaucoup plus qui lui a mis Lukaku dans les pattes pour l’obliger à sortir de sa zone de confort.
Folarin Balogun – Monaco
La sensation rémoise de la saison passée (21 buts) a parfaitement exploité son prêt en Ligue 1 pour se faire un nom et enchaîner avec un transfert à l’AS Monaco qui cherchait à compenser la grave blessure de Breel Embolo et le départ de Kevin Volland à l’Union Berlin. Pour devancer les autres postulants, Lens, Tottenham, Chelsea ou l’Inter, les Monégasques ont fait un chèque de 30 M€ (+10 de bonus). Le duo Balogun-Ben Yedder, la jeunesse et l’expérience, promet énormément. Pour l’instant, l’international américain doit vite oublier ses deux penalties manqués face à Nice, pour repartir de l’avant.
