lundi 17 mars 2025

7 clubs au top niveau : Londres, la ville la plus foot d’Europe

À lire

La passion de la capitale anglaise pour le football n’est plus à présenter avec sept clubs en Premier League (Arsenal, Chelsea, Tottenham, West Ham, Fulham, Crystal Palace et Brentford), mais derrière les locomotives que sont Arsenal, Chelsea ou Tottenham se cachent aussi des clubs aux vécus hors du commun. 

7 clubs en Premier League (Arsenal, Tottenham, Chelsea, Brentford, West Ham, Fulham, Crystal Palace), trois en Championship (Millwall, QPR et Watford) plus une dizaine dans les autres divisions, il est peu dire que Londres est très bien représentée dans l’échiquier du football anglais. 

Si Arsenal, Tottenham et Chelsea, Fulham et même West Ham connaisent ce championnat depuis des décennies, d’autres équipes ont réussi à se faire une place au soleil, ce fut le cas de Crystal Palace qui est monté en Premier League en 2013 près de 35 ans après sa dernière saison dans l’élite. Récemment, c’est Brentford promu en 2021 pour la première fois depuis 1947, qui a redécouvert la joie de figurer de nouveau dans le meilleur championnat du monde.

Bien que les équipes de Premier League concentrent une grosse partie de l’attention médiatique et des supporteurs, d’autres clubs de l’antichambre parviennent à attirer les foules, parfois bien plus que les équipes de notre Ligue 1.

À LIRE AUSSI : le foot dans toute sa splendeur

7 clubs dans une ville de 11 millions d’habitants

C’est notamment le cas des Queen’s Park Rangers. Descendu en Championship en 2015, QPR parvient tout de même à faire venir plus de 18 000 spectateurs dans son antre de Loftus Road, en dépit de résultats peu reluisants, d’un palmarès pratiquement vierge et d’un climat capricieux. Thierry, un fan français des Rangers, expliquait à L’Equipe ce qui faisait le charme du club.

« J’aime le décor du stade, son environnement et son ambiance. J’aime son identité, parce que c’est le club des musiciens, et ses légendes, comme Gerry Francis ou Stan Bowles, qui feignait les blessures en cours de match pour aller jouer aux courses, ou qui en demandait les résultats aux spectateurs avant de tirer les corners. »

Même cas de figure pour le club de Millwall. Contrairement à QPR, les Lions ont quant à eux une image écornée depuis la fin des années 70, la faute à des hooligans à la réputation xénophobe ou raciste. Dans un reportage sur le Millwall FC réalisé par le créateur de contenu Samos TV, des Londoniens décrivent Millwall comme un club « qui n’est pas ouvert à la diversité culturelle, notamment envers les personnes noires », ou « des supporteurs violents qui veulent toujours se battre et qui sont classés parmi les plus impitoyables du monde. »

Un des chants des supporteurs du club repris sur des écharpes vendues devant le stade de Millwall, « no one likes us we dont’ care »personne ne nous aime et on s’en fout en français en dit long sur le regard que porte le reste de l’Angleterre sur le club. Et pourtant, cette réputation sulfureuse ne fait pas fuir les supporteurs.

WImbledon a son club de football

« The Den », la tanière attire en moyenne près de 15 300 spectateurs, notamment des personnes issues des quartiers populaires de Londres dont l’amour du maillot a été transmis de génération en génération. Comment parler du football londonien sans parler des derbys et notamment de celui qui oppose l’AFC Wimbledon, basé dans le sudouest de Londres à Milton Keynes Dons.

L’AFC Wimbledon, a été créé en 2002 suite à la protestation des supporteurs du Wimbledon FC, club alors fondé en 1889, face à la délocalisation de leur club dans la ville de… Milton Keynes, qui se situe à plus de 90 kilomètres de Londres. Face à cette décision, l’AFC Wimbledon est né il y a 22 ans.

De l’autre côté, le Wimbledon FC est depuis 2004 devenu le club de Milton Keynes Dons que l’on connaît aujourd’hui. Dès ses débuts, l’AFC Wimbledon peut compter sur un public présent en nombre : près de 5000 personnes sont là lors du premier match amical organisé comme Sutton United. Aujourd’hui le club évolue en quatrième division comme son ennemi, Milton Keynes Dons.

Chaque rencontre entre les deux équipes est un match que les deux équipes ne veulent pas manquer, surtout ceux de l’AFC Wimbledon. Bien que les supporteurs des Bleu et Jaune ne pardonneront jamais à Milton Keynes de leur avoir volé leur club, l’ambiance dans les tribunes reste familiale malgré quelques chambrages, une coutume en Angleterre quelles que soient les divisions. Une chose est sûre, nos amis Londoniens ont bien de la chance de vibrer chaque week-end aux quatre coins de la capitale anglaise alors que le PSG se sent bien seul à Paris…

À LIRE AUSSI : le top 10 des moments de Marcelo

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi