jeudi 28 mars 2024

Grosse tension avant Nice, cette fois, Peter Bosz et l’OL n’ont pas le choix !

Lyon - Nice (21h)

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L’OL n’aborde pas de la meilleure manière son choc face à Nice. Les Gones ont brillé par leur absence samedi dernier à Monaco. Une déculotté qui rappelle les faiblesses lyonnaises de cette saison décevante. Les joueurs de Peter Bosz retrouvent un Groupama Stadium presque complet mais avec des attentes.

Lyon vit une saison bien galère. Entre le départ précipité mais sans surprise de Shaqiri, la fin de l’ère Juninho et les manquements à répétitions, c’est un énième saison gâchée. Avec un entraineur qui tente de trouver des solutions. Peer Bosz semble puiser dans son dictionnaire du football pour remobiliser son groupe.

Dans cette saison à géométrie variable, l’OL ne part évidement par favori chez lui contre Nice. Les souvenirs du match aller sont encore bien présents. Pour se rafraichir la mémoire, Lyon menait 2-0. Les Rhodaniens maîtrisaient leur match avant de vivre un calvaire sur dix minutes. Au final, trois points de perdu. C’était la période faste des Lyonnais.

Depuis, c’est entre l’ombre et la lumière à l’image des deux derniers matchs. Contre Marseille où Lyon revient de nulle part. Puis Monaco où les Gones retombent dans le néant.

Contre Nice, qui vient de battre Marseille avec brio, l’erreur ne sera pas permise. Dans un Groupama Stadium en fusion, où il se pourrait que quelques banderoles fusent à l’encontre des joueurs. C’est bien le paradoxe de Peter Bosz.

Peter Bosz a un totem auprès des supporters de l’OL, pas les joueurs

Le grand paradoxe de la saison lyonnaise tient en son entraineur. Le Hollandais est très apprécié pour sa philosophie de jeu. d’ailleurs, si les Supporters ne lui en veulent pas, il y a plusieurs raisons.

D’abord, il y a la méthode qui a séduit de nombreux joueurs en interne, à commencer par le plus régulier, Maxence Caqueret. Ensuite, parce que Peter Bosz est un anti Garcia dans la communication et la gestion de ses joueurs.

Surtout, quand l’OL joue au ballon, il prend beaucoup de plaisir. Les Gones ont forcément de quoi briller avec ce coach. Malgré out, Peter Bosz compose avec un effectif qui n’est pas le sien. Sans oublier, le manque de régularité des cadres, à l’image d’Aouar. Le numéro 8 lyonnais réalise une saison très terne.

Avec un effectif en manque de concurrence et qui se connait depuis trop longtemps, la course contre la montre est lancée. À Peter Bosz de composer pour tirer l’OL enn ligue des champions. Le Hollandais n’a plus le choix. D’autant plus que l’ultimatum fixé par Aulas expire bientôt.

Peter Bosz devra s’appuyer sur ses forces vives pour donner encore plus de relief à une saison qui en manque cruellement.

Caqueret et Dembélé dans le tempo, du temps pour Faivre et Ndombélé

Alors que la Ligue des Champions n’est même pas atteignable pour l’heure. Les Lyonnais ont une belle opération à réaliser. Les Gones compteront sur des cadres de choix. Caqueret et Dembélé sont les deux seuls à maintenir l’OL à flot.

Sans parler de Gusto qui est l’unique satisfaction de la saison avec Lukeba. trop peu pour un OL qui vise automatiquement la Ligue des Champions. Seule lumière au tableau lyonnais, Maxence Caqueret vit des jours heureux. Encore brillant contre Monaco, il a fait son match.

Comme son compère de l’attaque, Moussa Dembélé qui revient en pleine forme. Sa mobilité lui donne plus de poids en attaque et offre des solutions aux milieux lyonnais.

En revanche, la mise à l’écart de Jérôme Boateng, pour ce match décisif, ne fait rien pour arranger la tension qui gravite autour de ce match. Officiellement, le défenseur allemand est écarté en raison de sa contre performance à Louis II et se excès de nervosité (vis à vis de ses partenaires). Une situation qui n’annonce rien de bon. Si l’OL bat Nice sans Boateng, on voit mal Bosz le réintégrer, et si l’OL rate son match, on voit mal les supporters et Jean-Michel Aulas lui pardonner….

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