Championne de France avec Basket Landes, la pivot française Aby Gaye va vivre, à 26 ans, sa première expérience à l’étranger sous le maillot du club hongrois de Sopron 4ème de la dernière Euroligue.
Vous aviez déjà été championne de France en 2017 avec Villeneuve-d’Ascq. Ce deuxième titre décroché avec Basket Landes a-t-il une saveur particulière ?
Ce sont deux titres différents. Le premier, j’étais jeune, dans une équipe expérimentée. Quatre ans plus tard, je suis plus mature. On ne s’y attendait pas forcément en début de saison car il y avait de grosses écuries, mais on a réussi à créer la surprise grâce à notre esprit d’équipe et notre travail.
Si, au mois d’août, on vous avait dit que vous alliez décrocher le titre, l’auriezvous cru ?
En tout cas, je n’aurais pas dit que c’était impossible. Je connaissais la qualité des joueuses. On n’avait peut-être pas la plus grosse équipe sur le papier, mais ce n’est pas forcément celles avec les plus gros noms qui gagnent les titres… Mais Basket Landes n’a pas gagné ce titre par hasard. Le club travaille et sait où il veut aller.
« Basket Landes a amplement mérité le titre, on ne l’a pas volé ! »
Les demi-finales et la finale se sont jouées cette année sur un match sec. Que répondez-vous à ceux qui disent que ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui a été sacrée ?
Si une équipe avait été meilleure, elle n’avait qu’à gagner les matches ! (rires) Ces matches couperets ne laissaient pas de place au hasard. Il fallait être prêt. Et puis, on a battu cette saison toutes les équipes qui étaient au Final Four, Bourges, Montpellier et Lyon, donc on a amplement mérité ce titre, on ne l’a pas volé ! C’est tout sauf un titre au rabais. La règle était la même pour tout le monde, acceptée par tous les clubs.
A titre personnel, avez-vous le sentiment d’avoir passé un cap ?
Je pense avoir progressé. J’ai à peu près les mêmes stats, mais dans un groupe plus fourni, avec plus de matches. J’ai pris des responsabilités, en répondant présent dans les moments importants et surtout des deux côtés du terrain, pas seulement offensivement, mais aussi défensivement, ce qui ne se voit pas forcément dans les stats et qui m’a permis de passer un cap cette année.
Vous quittez Basket Landes après deux ans. Deux ans, c’est le temps que vous passez généralement dans chaque club…
(rires) C’est vrai. J’avais une autre année en option, mais j’ai reçu une offre de Sopron, un club d’Euroligue, une équipe taillée pour faire le Final Four chaque année. Je ne voulais pas passer à côté de cette opportunité !
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