lundi 16 septembre 2024

Adrien Petit : « L’arrivée d’Alexander Kristoff m’a motivé »

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Adrien Petit rejoint cette saison la formation belge, Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux. Le baroudeur français nous parle de ce changement et de sa joie de travailler avec Alexander Kristoff. Entretien, pour Le Quotidien du Sport et Le Sport.

A 31 ans, vous quittez TotalEnergies et la France. Pourquoi ce changement de cap dans votre carrière ?

J’avais envie de découvrir l’étranger depuis plusieurs années. L’arrivée d’Alexander Kristoff m’a motivé. J’avais envie de travailler avec lui, aider l’un des meilleurs sprinteurs du monde, c’est intéressant. J’avais eu d’autres opportunités de partir à l’étranger dans le passé, mais je ne me sentais pas prêt.

Quels sont vos objectifs de la saison ?

Je serai présent sur les Classiques et j’ambitionne aussi de faire des coups sur les grands Tours. Les dirigeants ont cherché à former un groupe autour d’Alexander pour les courses et les sprints. Mon objectif personnel sera de m’éclater auprès de lui, de lui permettre d’être en position de gagner.

Alexander Kristoff est l’un des meilleurs sprinteurs du peloton. Vous allez avoir une grosse pression sur les épaules en travaillant pour lui, non ?

Dans le sport de haut niveau, elle est toujours présente. Le sprint est un exercice particulier, qui se joue souvent à de très petits détails et seul le premier a raison. Mais j’ai suffisamment d’années de cyclisme et de courses pour gérer cette adrénaline qui monte en se rapprochant de la ligne d’arrivée.

« J’avais eu d’autres opportunités de partir à l’étranger, mais je ne me sentais pas prêt »

Qu’est-ce qui vous impressionne le plus chez lui ?

C’est un sprinteur qui se rate rarement et c’est une énorme qualité d’être souvent au rendez-vous. Il est très serein, toujours bien placé à l’entame de l’emballage final, il sait bien se placer.

Y’a-t-il une course qui vous attire particulièrement ?

Je dois reconnaître que j’ai une affection particulière pour Paris-Roubaix.

Si l’on jette un œil sur votre carrière avez-vous des regrets ?

Non, pas vraiment. Comme je vous le disais, j’aurais pu partir plus tôt à l’étranger, mais je ne regrette absolument pas, je n’étais pas prêt et j’ai couru au sein de deux des meilleures équipes françaises ; Cofidis et Total Direct Energie. Je pense que j’ai réalisé la carrière que mes qualités me permettaient de faire et elle n’est pas finie.

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