vendredi 29 mars 2024

Julian Alaphilippe (sur les championnats du Monde) : « Ce parcours me convient ! »

À lire

Dans l’optique de ce Mondial australien, les difficultés du double champion du monde en début de saison, sa chute sévère et son forfait pour le Tour ne sont pas forcément mauvais signe. Alaphilippe sera motivé pour défendre son maillot de champion du monde.

Deux semaines après une Vuelta qu’il n’aurait certainement pas effectuée sans ça, ce voyage en Australie demeure un objectif majeur de sa saison. Pour faire la passe de trois et rejoindre Sagan (2015, 2016 et 2017) dans l’histoire, le seul à avoir trois titres d’affilée (Binda, Freire, Van Steenbergen et Mercks ont aussi trois victoires), le puncheur de chez Quick Step-Alpha Vinyl va devoir gérer ce long voyage au bout du monde, deux semaines après l’arrivée de la Vuelta à Madrid.

Alaphilippe prêt à en découdre

Au-delà de ce périple, doubler Vuelta et Mondial a déjà réussi à cinq des douze derniers champions du monde, une stat très encourageante qui coupe l’herbe sous les pieds de ceux qui considèrent que l’enchaînement est difficile. Il le serait peut-être davantage si le parcours ne paraissait aussi favorable au profil d’Alaphilippe. Les douze tours de 17,5 km de la partie finale, dans Wollongong City, correspondent à ses qualités de puncheur. Il admet volontiers :

« Ce parcours me convient bien ! » A huit kilomètres de l’arrivée, le dernier sommet à escalader, le pont Pleasant, n’est ni trop long (1,1 km), ni trop dur (7,7% avec un passage à 14%) qui peut lui permettre de faire la différence et de tenir ensuite face à d’éventuels retours comme il l’avait magnifiquement fait à Louvain en 2021.

On peut faire confiance aux Bleus sélectionnés pour durcir la course et éliminer toute possibilité d’arrivée au sprint. Libéré de la pression psychologique, et de la fatigue physique, qu’il aurait forcément dû assumer sur le Tour, il se réjouissait presque de pouvoir appréhender différemment

« une course que j’ai toujours voulu gagner. Et cette fois, je vais pouvoir encore mieux la préparer » déclarait-il alors que le Tour prenait son départ à Copenhague. Avec un calendrier allégé, on peut raisonnablement attendre un Alaphilippe requinqué et plein de fraîcheur pour aborder l’épreuve qui l’a fait roi.

1 COMMENTAIRE

  1. Le parcours est parfait pour lui avec la dernière bosse. Je la connais bien, j’ai passé un mois à Sidney, elle est courte et avec de forts pourcentages. Tout ce qu’il aime. Il a mangé son pain noir avec les chutes et les blessures à répétition cette année. Le Championnat du Monde est pour lui. C’est mon prono 😉

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi