A bientôt 32 ans (le 9 octobre), le 2ème ligne historique du Stade Français, Alexandre Flanquart arrive pour deux saisons à Provence Rugby pour aider le groupe à réussir ses objectifs. Rempli d’expérience, le natif du Nord de la France aura également à cœur de briller pour sa première saison en Pro D2 après deux saisons contrastées à Bordeaux-Bègles.
Alexandre Flanquart à la relance
Vous avez rejoint le Stade Français assez jeune et vous y avez joué pendant une dizaine d’années, qu’avez-vous retenu de ces années ?
J’ai eu la chance de vivre une aventure exceptionnelle avec une bande de potes que j’ai connue pendant presque 15 ans. C’était comme ma famille, donc je jouais avec ma famille le week-end et ça, malheureusement, je sais que je n’aurai pas l’occasion de le retrouver. Il me fallait autre chose pour continuer à jouer au rugby. Ce challenge, c’est exactement ce qu’il me fallait.
Justement en parlant de challenge pourquoi avoir accepté celui de Provence ?
Pour plusieurs raisons déjà familiales. C’est une région où on a beaucoup d’attaches avec ma famille donc clairement quand on m’a contacté ça a joué. Principalement aussi parce qu’il y a un gros projet de jeu.
Le club a un projet collectif dans lequel j’ai un challenge individuel qui est très intéressant et c’est ce dont j’avais besoin à ce stade de ma carrière.
« L’objectif à moyen terme est de jouer la montée en Top 14 »
Quels seront les objectifs principaux de votre saison ?
Aider Aix à accéder à son objectif principal qui est à moyen terme de jouer la montée en Top 14. De mon côté, ça va être de prendre un rôle de leader dans le vestiaire. Je vais leur apporter toute mon expérience que j’ai pu acquérir grâce au Top 14 ou lors de mes sélections internationales avec l’équipe de France et de leur transmettre un peu tout ça, pour faire grandir le groupe.
Mais l’objectif premier sera d’être bon déjà (rires). Je sais que je suis clairement venu ici pour avoir un rôle de cadre et apporter du leadership. Pour le bon fonctionnement, pour montrer l’exemple et être suivi, il va d’abord falloir être bon personnellement sur le terrain pour pouvoir ensuite entraîner le groupe. Propos recueillis par Nathan Rayaume