Vainqueur d’étape l’an passé pour son 5ème Tour de France, Alexey Lutsenko a confirmé sa volonté de continuer à prouver qu’il peut s’installer comme l’un des outsiders du peloton avec Astana.
Comment s’est passé votre début de saison ?
J’ai commencé la saison avec le Tour de la Provence (il a fait Top 20, Ndlr) et l’UAE Tour. Plus tard, J’ai participé à Paris-Nice sans le finir. Mon objectif était d’être déjà en forme au début de la saison, car la saison dernière nous a montré qu’on ne peut pas toujours attendre le bon moment avec la pandémie.
Il y avait toujours la possibilité que la course soit annulée ou reportée. Par conséquent, je voulais utiliser chaque course pour obtenir le meilleur résultat possible comme sur le Gran Premio Miguel Indurain où je finis 2ème derrière Alejandro Valverde. Mais, finalement, la saison est revenue à une saison normale sans grands changements. J’ai pu alors me concentrer sur le Tour du Pays basque avant de faire les Classiques ardennaises. Puis il était temps de penser au Tour de France et aux Jeux Olympiques qui sont mes objectifs. Et cela passait aussi par le Critérium du Dauphiné.
Alexey Lutsenko donne la priorité au Tour de France
Le fait d’y remporter le contre-la-montre vous permet-il de démontrer votre forme actuelle ?
Je sais que cela a pu surprendre de me voir gagner le chrono du Critérium. J’ai seulement donné mon maximum. Je savais que ça pouvait me réussir. C’était un bon parcours avec quelques difficultés pour faire la différence. J’avais fait un gros travail de préparation sur le contre-la-montre, notamment en altitude. Ça m’a plutôt réussi. J’ai seulement donné ensuite mon maximum pour réussir le meilleur résultat possible et cela m’a permis d’accrocher une belle victoire. Ma première de la saison.
Vous attendiez-vous à être autant en jambes avant le Tour de France ?
C’était le but de se mettre en route. Le Critérium devait servir de bonne répétition avant de penser au Tour de France notamment et aux Jeux Olympiques.
Après avoir emporté une belle étape sur le Tour, l’an passé, vous sentez-vous capable de réussir la même chose cette année ?
Je sais de quoi je suis capable. Le Tour de France s’annonce difficile. Je sais que c’est important pour moi d’y faire de belles choses. Comme les Jeux Olympiques. Je suis bien en ce moment, c’est vrai, mais chaque chose en son temps. Tout est possible dans le vélo. La roue tourne vite.