Après avoir découvert le World Tour avec Groupama-FDJ, Alexys Brunel sera l’un des jeunes espoirs de la formation UAE-Team Emirates pour les prochaines années. Le Quotidien du Sport et Le Sport l’ont rencontré.
Comment se passent vos premiers pas comme coureur de UAE-Team Emirates ?
Je suis très content. Il y a eu pas mal de changements. Ça me plait énormément. Plus que je ne le pensais. Dès les premiers entraînements, on m’a demandé ce que j’aimais. C’est sympa. Il y a une bonne ambiance. Tous les changements que j’ai dû faire me conviennent. C’est top.
Avec quelle mentalité attaquezvous ce défi ?
Je veux mettre toutes les chances de mon côté. J’ai même investi dans du matériel pour mon entraînement. Je ne l’aurais peut-être pas fait avant. Je me force plus et j’y prends goût. Il y a une approche un peu plus ludique. C’est cool. Quand la nouvelle a été annoncée, personne ne s’y attendait. Moi le premier (sourire). Au final, tout le monde a été surpris dans le bon sens.
Par quoi êtes-vous le plus surpris ?
Je prends conscience que ce n’est le même niveau d’équipe. Je suis plus rigoureux. C’était un peu le reproche que
l’on me faisait chez Groupama-FDJ. Je fais en sorte que ça n’existe plus. Je sais que c’est une chance d’être dans une équipe comme UAE-Team Emirates. Je mets toutes les chances de mon côté.
« Je suis plus rigoureux. C’était un peu le reproche que l’on me faisait chez Groupama-FDJ »
Qu’attendent-ils de vous ?
Ils veulent que j’évolue tranquillement. Ils me laissent du temps. Ils m’ont dit clairement que j’aurai ma chance. Il faudra que je la saisisse. Je suis plus libre. Je ne vais pas être catalogué. Ils ne vont pas me limiter. Je devrais faire mes premières classiques en professionnels. Ça me manquait.
Sentez-vous que c’est une chance d’évoluer avec une génération montante de coureurs comme Pogacar, Hirschi ou Almeida ?
Tous les feux sont au vert. C’est fou de voir toute la génération 1998 qui marchait fort être réunie ensemble. Il y a Hirschi, Pogacar,… On est tous prêts à se donner ensemble. Quand tu es avec des coureurs qui marchent, tu veux marcher aussi. Les mecs se donnent dans un même bloc. Tu suis le mouvement naturellement. Tu veux te donner à 2000 %. Je n’ai plus qu’à le montrer en course.
Avez-vous douté ces dernières années de ne pas réussir à passer ce cap en professionnels ?
Pas vraiment. J’avais déjà gagné chez les pros dès ma deuxième course. J’avais une position difficile à gérer chez Groupama-FDJ. J’étais l’espoir qui avait gagné, mais qu’on ne permettait pas de s’exprimer vraiment. Aujourd’hui, je me sens capable de mieux faire. Je sais où je vais.