mardi 17 septembre 2024

Gennaro Gattuso à l’OM pour sauver Longoria, mais après ?

À lire

LE POINT DE VUE DE STEPHANE DESENCLOS

Tout va de nouveau bien dans le meilleur des monde à Marseille. Gennaro Gattuso, un coach qui transpire la testostérone, débarque avec des mots forts qui font l’unanimité. Mais après ?

Après l’épisode du lundi 18 septembre, suivi de la claque reçue par l’OM au Parc des Princes, Pablo Longoria, qui a décidé entre temps de résister à ses envies de partir en courant, n’avait pas le choix. Il fallait qu’il fasse quelque chose. Vite. Pour sauver sa peau, l’homme de confiance de Franck McCourt, qui a vu son totem d’immunité vaciller, a trouvé la parade. Elle s’appelle Gennaro Gattuso.

A LIRE AUSSI : le classement des meilleurs entraîneurs du monde

Si John Textor n’a pas voulu de l’ancien milieu du Milan AC à Lyon, lui, peut se féliciter d’avoir eu la bonne idée de le prendre. Spécialiste des punch Line, homme au caractère bien trempé, Gattuso est l’opposé total de Marcelino, dont il se démarque aussi tactiquement, bien que, pour l’instant, ce domaine n’intéresse personne.

Comment peut-on passer de Tudor à Marcelino, puis Gattuso, en quelques semaines ?

Marcelino a failli faire couler Longoria, Gattuso arrive pour l’empêcher de se noyer. L’Italien à la solide réputation de joueur rugueux (« Le ballon ou le joueur, mais jamais les deux ne doivent passer », telle était sa doctrine) prend la lumière et replace, au moins pendant quelques semaines, la cible de Zeroual, leader historique des South Winners, aussi puissant que décrié, au second plan.

Jusqu’au moment, sans doute décidé par les résultats, où on se demandera comme un président de club peut passer de trois personnalités aussi différentes que Tudor, Marcelino et Gattuso en l’espace de quelques semaines. On parle bien entendu de « personnalité footballistique », c’est à dire essentiellement, la tactique mise en place, le discours tenu, le charisme. Avec tout ce que cela implique sur le choix des joueurs.

Aujourd’hui, tout le monde connaît les mots lâchés par Gattuso à ses joueurs en débarquant. L’Italien a parlé de combativité et de solidarité, assimilant le club à une grande famille. Pablo Longoria a tapé dans le mille ! C’était exactement les mots qu’avaient envie d’entendre les supporters.

Un mois à très haut risque

Mais à partir de samedi, à Monaco, le plus difficile va commencer. Il va falloir jouer. D’abord à Louis II en Ligue 1, puis au Vélodrome en Ligue Europa contre les Anglais de Brighton, actuels troisièmes en Premier League. Avant la trêve internationale, il y aura Le Havre (attention au piège), puis un retour à Nice et contre l’AEK Athènes (qui a gagné à Brighton) en Ligue Europa, le 26 octobre. Dans un mois, on en saura davantage sur l’opération sauvetage de Pablo Longoria, tout en se remettant probablement à parler de jeu.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi