Nouvelle recrue de la Groupama-FDJ, le Hongrois Attila Valter (22 ans, ex-CCC Team), champion national du contre-la-montre en 2019, compte bien être une précieuse aide pour ses leaders.
Comment allez-vous ?
Je me sens bien. J’ai pu intégrer ma nouvelle équipe en fin d’année. Tout s’est bien passé. Je me sens prêt pour cette nouvelle saison.
Que retenez-vous de la dernière saison avec le CCC Team ?
C’était une année étrange. Mais, au final, je suis plutôt satisfait. J’ai pu courir de belles courses comme le Tour de Lombardie ou encore le Giro. J’ai aussi réussi à remporter mon Tour national. C’est une grande expérience même si elle a été une saison plus courte. Je n’avais jamais roulé autant. J’ai fait un bon pas en avant dans ma carrière.
Le fait de rejoindre Groupama-FDJ est-il une continuité ?
J’avais besoin de me retrouver dans un groupe comme celui de la Groupama-FDJ. Pour ma première saison en World Tour, je pense avoir réussi de belles choses. Il me fallait continuer dans cette direction. Je suis confiant dans mon rôle à la Groupama-FDJ. Je suis sûr que l’on fera de grandes choses ensemble.
C’est vraiment bien d’être entouré de grands coureurs. C’est une belle équipe. Pour moi c’est une chance car il ne signe pas toujours des coureurs venant de l’étranger. Il y a de jeunes talents aussi dans l’équipe. Je vais tout faire pour vite m’intégrer et donner le meilleur. Ça passe par apprendre le français (sourire).
« Vivre le Tour de France avec une équipe française c’est incroyable »
Quels sont vos objectifs pour 2021 ?
Je veux encore participer à un grand Tour. Le Giro a été une grande expérience, mais tous m’intéressent. J’espère avoir des possibilités de gagner des courses. Je sais que je suis venu aussi pour aider Thibaut (Pinot) et David (Gaudu). Je veux prouver que j’en ai le potentiel. Ça me permettra d’avoir ma chance sur certaines courses pour viser la gagne.
La France a souvent réussi aux coureurs hongrois comme Laszlo Bodrogi. Espérez-vous avoir le même succès que lui ?
(Sourire) Je l’admire beaucoup. On n’a pas eu l’occasion de beaucoup échanger quand il était encore actif. Il vivait déjà en France quand j’ai commencé. Il connait surtout mon père (Tibor Valter). Ils ont été coéquipiers. Il m’a toujours dit de belles choses sur lui. C’est le plus grand coureur de l’histoire en Hongrie. Mais ça peut être un beau rêve que d’avoir de meilleurs résultats que lui. Mais ça sera très dur. Il a été très fort.
Et vivre le Tour de France avec une équipe française…
(Il coupe) Cela doit être incroyable. C’est déjà une chance de courir pour Groupama-FDJ. Je veux maintenant faire mon chemin. Cette année s’annonce exceptionnelle. Ce n’est pas une fin. J’ai choisi cette équipe car je sais qu’ils vont me permettre de continuer à viser de plus grands rêves.
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