lundi 29 mai 2023

Aurélien Paret-Peintre (AG2R Citroën) : « Liège-Bastogne-Liège est la course qui me correspond le mieux ! »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Vainqueur , en costaud, de la 4ème étape du Giro, Aurélien Paret-Peintre confirme sa montée en puissance. Nous l’avions interrogé avant le départ sur ses courses préférées, parmi lesquelles bien sûr, le Tour d’Italie… Entretien pour Cyclisme Magazine et Le Quotidien du Sport.

A 27 ans, le Haut-Savoyard de chez AG2R Citroën, Aurélien Paret-Peintre poursuit sa progression, depuis sa première victoire chez les pros lors du Grand Prix de la Marseillaise en 2021, jusqu’à sa victoire d’étapes dans le Tour des Alpes Maritimes et du Var cette année. Avec en tête, son rêve absolu… gagner sa course préférée, la doyenne dont il a pris la 18ème place cette année. Il revient pour nous sur ses courses préférées, explications à l’appui.

LIÈGE-BASTOGNE-LIÈGE

« De tous les Monuments, c’est celui qui me correspond le mieux. Je le fais depuis 2015 en U23 (8ème comme meilleur classement, Ndlr), la première fois en 2019 chez les pros (23ème en 2021, Ndlr). Eu égard à son parcours, à son histoire, à mes chances de bien m’y classer, c’est celui qui me fait le plus rêver. Si je parviens un jour à prendre le départ en forme et avec un statut de coureur protégé, je peux espérer faire un Top 10. Peut-être mieux… »

CRITÉRIUM DU DAUPHINÉ

« C’est affectif car il s’agit de la course par étapes la plus proche de chez moi. J’habite à Aix, je suis né à Annemasse, et j’ai souvent été au bord des routes voir passer des étapes. Ça me rappelle des souvenirs d’enfance et, sur le vélo, une belle 13ème place en 2021. »

GIRO

« J’aime beaucoup l’ambiance qu’il y règne, différente de celle des autres grands Tours, avec des étapes généralement longues et très difficiles, devant des spectateurs très connaisseurs, en traversant beaucoup de petits villages typiques. Le Giro, pour moi, c’est aussi la neige qui est souvent très présente sur les sommets au mois de mai. Je me réjouis de le refaire une deuxième fois cette année ».

GRANDS PRIX DU QUÉBEC ET DE MONTRÉAL

« L’atmosphère que dégagent ces deux courses est très spéciale, très différente de celle qu’on a coutume d’avoir en Europe. Ces deux Grands Prix sont les seuls que j’ai courus en Amérique et je suis chaque fois impressionné par leur démesure dans des grandes villes baignées de culture américaine. J’apprécie aussi beaucoup

la sympathie des gens sur place. J’espère avoir la possibilité de les refaire un jour avec une équipe ambitieuse et en capacité d’y jouer un rôle. »

PARIS-NICE

« Pour y briller en début de saison, il faut faire preuve de beaucoup de qualités et de polyvalence pour répondre présent dans les cols, dans les bordures, en rouleur ou en grimpeur. Avec une météo souvent changeante et parfois hivernale, elle est exigeante. Parmi les courses à étapes, elle est à ma mesure et me réussit généralement bien. »

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