Depuis 2018, Aurélien Paret-Peintre poursuit sa progression et son apprentissage du haut niveau. A 25 ans, le coureur d’AG2R-Citroën a profité de son année 2021 pour s’affirmer. Impatient de repartir pour une nouvelle saison, le Français donne déjà rendez-vous. Entretien pour Le Quotidien du Sport et Le Sport Vélo.
Que retenez-vous de cette saison 2021 ?
Elle est plutôt positive. J’ai continué ma progression. J’ai réussi à gagner une course (Le Grand Prix Cycliste la Marseillaise, Ndlr) dès le début de la saison. C’était ma première sortie de l’année.
Cela m’a tout de suite bien lancé. J’ai été régulier sur les objectifs que je m’étais fixés avec l’équipe. 9ème à Paris-Nice, 13ème au Critérium du Dauphiné, 15ème sur le Tour de France. Il faut que je continue à progresser. J’ai envie de viser plus haut et de me rapprocher du Top 10 sur les grandes courses et les grands Tours.
L’ambition parait faire partie de vous. Jusqu’où comptez-vous aller ?
Pour l’instant, je n’ai pas défini mes limites. Je continue à progresser avec le soutien de l’équipe. On a un bon groupe, assez jeune et offensif en montagne depuis cette année. On ne se fixe pas de limites comme sur le Tour de France 2021. On a eu que des bonnes surprises avec Ben O’Connor notamment.
On va tout faire pour continuer. D’autant plus que ma prolongation de contrat me permet de travailler sereinement. C’est important de faire partie de ce projet ambitieux avec AG2R-Citroën. Il y a encore de belles choses à faire avec l’équipe. On fera en sorte que ça se passe du mieux possible, que ce soit sur le Tour de France ou les plus grandes courses du calendrier.
« Me rapprocher du Top 10 sur les grandes courses et les grands Tours »
Comment jugez-vous justement le prochain parcours et le Tour 2022 ?
Il y aura un morceau assez copieux avec les pré-Alpes avant la journée de repos, le 11 juillet, mais aussi les arrivées à Châtel et à Megève. Ce sont des arrivées aux sommets. Sans oublier le Col de Granon et L’Alpe d’Huez qui seront de gros morceaux, surtout que l’on passe deux fois le Galibier. Ça va être un week-end alpestre très compliqué.
D’autant plus que la première semaine ne s’annonce pas simple auparavant avec le Danemark et les pavés du Nord de la France…
La première partie ne sera pas compliquée au niveau du profil du parcours, mais il y a des étapes plates et beaucoup de vent. On rajoute la nervosité d’un début de Tour de France. Le Danemark, plus les pavés. Ça va être très copieux. Il faudra être vigilant. Il y aura de belles étapes. La transition aussi ne sera pas
simple dans le Massif Central. Je pense qu’il va y avoir du sport et de la concurrence à tous les niveaux.
Aurélien Paret-Peintre prêt pour la grande ascension
Par le passé, l’Alpe d’Huez a souvent été un terrain de succès au sein de votre équipe comme en 2013 avec le succès de Christophe Riblon, cela vous donne-t-il des idées ?
Les étapes dans les Alpes sont toujours importantes pour l’équipe AG2R-Citroën. Il y a un sentiment particulier car on est proche de la maison. L’Alpe d’Huez est déjà mythique pour le Tour de France mais, un 14 juillet, ce sera encore plus beau pour les Français. Ça va être énorme avec les spectateurs qui seront présents en nombre pour nous soutenir.
Rêvez-vous de participer un jour au Tour de France avec votre frère, Valentin, qui intègre l’équipe AG2R-Citroën cette année ?
(Sourire) Pourquoi pas ? Je l’espère bien évidemment. On ne sait pas de quoi l’avenir est fait. Je vais déjà tout faire pour être encore au départ cette année. Il y a différents objectifs qui se mettent en place avec des étapes ou le général. Il y a beaucoup de choses à faire dans les prochaines années. Sur le Tour de France, mais les autres courses du calendrier aussi.