Alors qu’il a officialisé sa présence dans le groupe France pour participer aux Jeux Olympiques 2024, en rugby à 7, ce qui sera une grande première pour lui, nous sommes revenus sur « les premières » du capitaine du XV de France.
De Magnoac à Toulouse, en passant par le Japon et le Stade de France,
le capitaine des Bleus a vécu beaucoup d’émotions. Le rugby lui a aussi offert des entraîneurs de qualité et des amis fidèles.
Premier club
Antoine Dupont a commencé le rugby à l’âge de 4 ans dans son village au Magnoac FC. Il voulait suivre son frère de trois ans son aîné. Sa mère était réticente, il était prêt à partir dans l’équipe de foot locale, mais elle a finalement fini par céder à la demande de son fils. Il avait déjà des qualités indéniables et il a rapidement été surclassé. A 9 ans, il jouait avec les U13. Le Magnoac FC est rapidement devenu trop petit, il est parti chez le voisin du FC Auch en 2011.
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Premier contrat professionnel
Après s’être révélé au FC Auch, Antoine Dupont avait le choix pour signer dans un club d’un standing supérieur. Il a choisi le Castres Olympique après avoir été convaincu par le discours des dirigeants. C’est dans le Tarn qu’il a signé son premier contrat professionnel de trois ans. Il s’impose rapidement malgré son jeune âge. Pendant trois ans, il devient l’un des chouchous des supporteurs castrais, les dirigeants tentent de le retenir mais, après une longue réflexion, Dupont décide de rejoindre le Stade Toulousain qui le courtise depuis de longs mois.
Premier match professionnel
Dès son arrivée à Castres, Antoine Dupont impressionne ses partenaires et ses entraîneurs. Le jeune pyrénéen ne tarde pas à faire sa première feuille de match professionnelle. Le 26 octobre 2014, il est remplaçant en Coupe d’Europe face au Leinster et il entre à la 69ème minute en lieu et place de Cédric Garcia. Il a malheureusement connu sa première défaite avec le CO qui était en tête longtemps dans le match avant de s’effondrer à la fin (16-21).
Première titularisation
24 janvier 2015, trois mois après son premier match, il fête sa première titularisation. C’est toujours en Coupe d’Europe, l’entraîneur fait tourner et il offre du temps de jeu à sa jeune pépite qui impressionne à chacune de ses sorties. Il débute face aux Harlequins et il marque un essai. Un essai largement insuffisant, les Anglais l’emportant largement (1947) à Pierre Antoine. Mais Antoine Dupont a été impressionnant face à Danny Care.
Première idole
Antoine Dupont a toujours supporté le Stade Toulousain, il a posté des photos sur lesquelles on peut le voir, petit, avec le maillot toulousain. Pas étonnant donc que son idole dans le rugby soit Frédéric Michalak (en photo). En grand fan de sport, le capitaine des Bleus a une autre idole hors rugby, le tennisman Rafael Nadal. Il a toujours aimé sa combativité et sa longévité.
Premier essai en professionnels
C’est lors de sa première titularisation face aux Harlequins en janvier 2015 qu’Antoine Dupont a marqué son premier essai en professionnels. Un essai à son image tout en punch. Il a également fait preuve d’une belle vista. Il voit un espace après une mêlée, il récupère le ballon et s’infiltre dans l’espace. Il a été un des meilleurs joueurs du match malgré la défaite (19-47).
Premier ami dans le rugby
Antoine Dupont est devenu ami avec Anthony Jelonch (ci-dessus) à Auch. Ils sont colocataires à Castres jusqu’au départ de Dupont au Stade Toulousain. Lorsque Jelonch arrive à Toulouse, il loge chez Antoine Dupont les premières semaines, le temps de trouver un logement. Les deux garçons viennent du milieu agricole, ils ont les mêmes valeurs et se sont très bien entendus dès leur première rencontre.
Première titularisation en Top 14
Le 9 janvier 2015, le CO se déplace au Stade Français. Les Castrais sont large
ment dominés (49-13), mais Antoine Dupont a fait un bon match pour sa première titularisation. Il a notamment pris le dessus sur Julien Dupuy dans une action spectaculaire. Il l’a percuté, montrant qu’il n’avait pas peur d’aller au charbon même s’il était un débutant dans l’élite.
Première sélection
Antoine Dupont a fêté sa première sélection face à l’Italie le 11 mars 2017 (18-40). Il est appelé pour le Tournoi pour remplacer Maxime Machenaud, blessé. Guy Novès lui fait confiance pour le match du week-end. La semaine suivante, il rentre dans le fameux match face au Pays de Galles (victoire 20-18) qui a eu 20 minutes de temps additionnel.
Premier match en Coupe du Monde
Il démarre la Coupe du Monde 2019 en tant que titulaire. Son premier match est face à l’Argentine le 21 septembre. La France gagne (23-21) et Dupont inscrit un essai. Gêné par des douleurs au dos, il est préservé, il dispute trois matches dans la compétition dont le quart de finale perdu face au Pays de Galles (20-19).
Premier titre
Son arrivée à Toulouse est synonyme de renouveau pour le club qui ne gagnait plus de titre depuis 2012. Gravement blessé peu après son arrivée, il est revenu sur les terrains en 2018 et devient titulaire devant Sébastien Bézy. En 2019, il remporte son premier Bouclier de Brennus et enchainera en 2021 par le doublé et un nouveau Brennus en 2023. Entre temps, il a fait le Grand-Chelem en 2022.
Premier sélectionneur
C’est Guy Novès qui lui a fait confiance en premier. Alors qu’il dispute ses derniers matches à Castres, Antoine Dupont n’a que 21 ans, mais il est sur le point de signer au Stade Toulousain et il est déjà présenté comme le futur grand numéro 9 que l’on connait aujourd’hui. Une blessure de Maxime Machenaud lui permet d’intégrer le groupe lors du Tournoi 2017 et d’impressionner dès ses premiers entraînements à Marcoussis.
Premier entraîneur
Philippe Guerrero a été son premier entraîneur à Magnoac avec Jean-Luc, l’oncle d’Antoine. Les deux formateurs pratiquaient le rugby et entraînaient les jeunes du club. Dès qu’il touchait le ballon, il se passait quelque chose et il était déjà au-dessus de ses jeunes coéquipiers.
Premier Grand Chelem
Antoine Dupont a décroché le 10ème Grand Chelem de l’histoire du rugby français en 2022. Il est élu à deux reprises joueur du match (contre l’Ecosse et contre l’Angleterre). Il est aussi excellent contre l’Irlande. Après douze ans de disette, les Français font le Grand Chelem. Capitaine tout au long de la compétition, il est élu meilleur joueur du Tournoi.