Transfuge de Lille à l’intersaison, le pivot du Portel fait, à 25 ans, un retour fracassant dans l’élite à laquelle il avait goûté avec Nancy en 2016/2017 (1 match). Le Portel aura bien du mal à garder le MIP (joueur qui a le plus progressé) de la saison.
Premier sport
« Le foot. Je devais avoir 6 ou 7 ans. Mais je me suis rapidement mis au tennis. J’en ai fait pendant cinq ans. Et après, vers 11/12 ans, j’ai commencé le basket. »
Premier club
« Rozay-en-Brie, un petit village au milieu de la Seine-et-Marne. Je suis arrivé en minimes dernière année. Je suis resté une année. Ensuite, je suis allé à Marnela-Vallée à 13 ans et, à 14 ans, je suis parti au centre de formation de Nancy. »
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Premier poste
« Poste 5. J’ai toujours occupé ce poste. »
Premier maillot porté à l’entraînement
« Celui de Kobe Bryant que ma mère m’a acheté quand j’ai commencé le basket. C’était alors la référence donc c’est le maillot que je voulais. »
Premier entraîneur qui a compté
« Pierre Verdière, mon entraîneur à Nancy en Espoirs. Il m’a enseigné tous les fondamentaux pour pouvoir être bon à haut niveau. »
Premier souvenir basket
« Quand j’allais l’été jouer au street dans mon village avec mes potes du collège. On jouait toute l’après-midi, toute la soirée. »
Premier match en pro
« J’ai fait un seul match en pro quand j’étais en Espoirs contre Chalon (le 11 avril 2017, défaite 74-106, Ndlr) face à Moustapha Fall (17 points et 12 rebonds, Ndlr). J’étais super content de commencer à jouer. On devait perdre de 20 points, il restait cinq minutes, le coach a fait jouer le jeune (sic)… C’était dans une année où les pros sont descendus en Pro B donc ce n’était pas le meilleur contexte. L’année d’après, j’ai commencé à jouer avec Caen mes vrais matches pros avec un peu de responsabilité. »
« Je suis revenu plus fort de ma blessure »
Premier dunk
« Ça devait être sûrement un échauffement en cadets à Marne-la-Vallée. J’étais grand, mais pas du tout athlétique. Les autres me disaient d’essayer, mais c’était vraiment du bout des doigts, ça ne ressemblait pas à grand-chose (sourire). »
Premier titre
« En équipe de France U18. Le Championnat d’Europe. En 2016. Il y avait Frank Ntilikina, Abdoulaye N’Doye, Digue Diawara, Ivan Février, Adam Mokoka… Une belle équipe ! En club, j’ai gagné le championnat de France Espoirs l’année (2017, Ndlr) où on fait le doublé avec Nancy ; championnat et Trophée du Futur. »
Première idole
« Je n’ai pas vraiment d’idoles. J’essaie de m’inspirer de chacun. Dans le tennis, j’aimais beaucoup Federer plus pour l’aspect mental et pour ce que l’homme représente. »
Première blessure
« La première grosse blessure, les croisés en avril 2021. Je me suis retrouvé arrêté pendant 8-9 mois. Je suis revenu plus fort. »
Première interview
« En équipe de France U17. Je signais mes premiers autographes, c’était tout nouveau pour moi, je stressais un peu. Aujourd’hui, ça fait partie du métier. »
Premier autographe
« En équipe de France. Il y avait des gens qui ne parlaient même pas français et qui me demandaient des autographes ! »
Premier transfert
« Fin Espoirs, je suis passé pro avec Nancy, mais ils m’ont prêté à Caen pour ma première année pro. Nancy avait déjà un intérieur sous contrat, ça ne me permettait pas de jouer comme j’aurais voulu donc on s’est mis d’accord pour un prêt dans un club de Pro B où j’aurai plus de responsabilités. Le dernier transfert, c’est cet été de Lille au Portel. Je voulais un club où j’aurai un rôle. J’aime les valeurs du club et ça me tenait à cœur d’y signer. »
Premier salaire avec le basket
« Aspirant ou stagiaire, on commence à trainer avec les pros. Ça devait être 300 euros. J’étais riche ! (sourire) »
Premier surnom
« A Caen, on m’appelait Babou. Un pote avait trouvé ça sur Instagram. Du coup, après, tout le club m’appelait comme ça. Aujourd’hui, c’est Biggy Bast. Ça vient de BIG Notorious, un rappeur que j’aime bien. »
Premier tatouage
« Je n’ai aucun tatouage. C’est joli sur les autres, mais pas sur moi. »
Premier ami dans le basket
« C’est encore mon meilleur ami, c’est Enzo Goudou-Sinha de Cholet. On s’est connus à Nancy, on a fait toute notre formation ensemble, on a fait les équipes de France ensemble. Quand on joue l’un contre l’autre, c’est toujours spécial. Contre ton meilleur pote, tu es encore plus motivé. »
Premier numéro
« Le15. Aujourd’hui, j’ai le 32 en référence à certains joueurs de basket que j’aimais bien comme Blake Griffin, Magic Johnson, Shaquille O’Neal… Il faut s’inspirer des meilleurs ! »
Premier match contre Nancy
« Quand j’étais à Caen, en Pro B, on reçoit Nancy et je fais mon meilleur match de la saison ! (12 points et 14 rebonds le 17 octobre 2017, Ndlr). Je les ai retrouvés cette saison en Betclic Elite. C’était très serré, on était devant longtemps et ils ont fait une remontada les trois dernières minutes (défaite 88-93, Ndlr). A nous de prendre notre revanche au match retour chez eux. C’est toujours spécial de jouer contre Nancy. »
« C’est mon club de cœur où je suis resté très longtemps. Ce sont deux clubs avec deux histoires différentes. Nancy a joué beaucoup la Coupe d’Europe. C’est une grande ville alors que Le Portel, c’est une petite ville qui a réussi à amener son club une année en Coupe d’Europe (en FIBA Europe Cup en 2018, Ndlr) et qui depuis huit années se bat contre les grandes métropoles françaises pour rester en 1ère division. Je suis parti de Nancy l’année où je me suis blessé. C’était la fin d’un cycle. On s’était mis d’accord, il n’y a pas eu de problèmes. On s’est retrouvés en Pro A. »
Premier match contre Monaco
« Un match serré (défaite 67-74, Ndlr). Ça fait plaisir de jouer contre des joueurs comme Mam Jaiteh que j’ai beaucoup regardé quand j’étais jeune. Mike James et Motiejunas n’étaient malheureusement pas là. Après, c’était un match à prendre comme les autres, on a tout fait pour le gagner. Ça va être encore compliqué d’aller chercher Monaco cette saison ! »
Premier All-Star Game
« Cette saison. C’est vraiment une fierté, une belle récompense de tous les efforts que j’ai faits pour arriver jusqu’ici. Je suis honoré d’avoir fait partie du match des Etoiles. Jouer devant 16 000 personnes, avec les meilleurs français et étrangers comme Mike James, ce sont des souvenirs que je n’oublierai pas. J’ai donné un maillot à ma grand-mère et l’autre je l’ai gardé. J’essaie de garder chaque année un maillot de chacune de mes saisons. »
Première fois en équipe de France
« Je n’ai fait que les sélections de jeunes, mais ça m’a beaucoup apporté parce que tu prends beaucoup d’expérience très vite en jouant au plus haut niveau à ton âge. Porter le maillot France quand tu es un joueur qui donne tout pour son club ou pour son pays, c’est compliqué d’avoir mieux ! C’est donc une vraie fierté. Les A, forcément c’est un objectif. Les JO, ça
va être compliqué, mais on ne sait jamais sur une fenêtre internationale. Ça reste un objectif. J’ai joué en équipe de France jeunes avec Ntilikina et Doumbouya. Chacun sa carrière. Ils ont été assez bons pour aller en NBA. Je suis content pour eux. Moi je suis très fier de ce que j’ai fait et je n’ai rien à envier à personne ! »
Premier contact avec la NBA
« Je m’étais inscrit à la draft (en 2019), mais je m’étais retiré, mon nom n’apparaissant pas dans les listes. Je suis aussi allé à Dallas, pas pour un camp NBA, mais avec mon agence. Aujourd’hui, je ne m’interdis rien. Dans le basket, ça peut aller très vite. Quand on voit des Chima Moneke, des Vincent Poirier, même si tu passes l’âge, si tu es vraiment bon et que tu fais deux ou trois très bonnes saisons tu peux aller très, très haut donc je ne me fixe aucun aucune limite et je vais essayer d’aller plus loin possible. Vincent Poirier a un peu le même parcours, tout le monde ne croyait pas en lui au début et aujourd’hui c’est un top player en Europe. Je m’inspire de lui. »
Premier adversaire qui l’a impressionné
« Mon premier match en pro contre Moustapha Fall ! Le dernier qui m’a impressionné, c’est Mike James au All Star Game. Son dernier quart-temps, à chaque fois je me dis il ne va pas le faire, il ne va pas mettre le tir et il le met ! »