dimanche 16 mars 2025

Baptiste Serin : « On me confond souvent avec l’humoriste Baptiste Lecaplain »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Vainqueur cette saison de la challenge cup avec le RCT, le demi de mêlée international de Toulon a accepté de se prêter au jeu des premières fois.

Premier club

« Parentis-en-Born, un petit club dans les Landes. J’ai passé onze ans là-bas. Toute ma famille y a joué, le grand-père, les oncles, mon père, mon petit cousin. Mes parents habitant là-bas, c’était logique que je fasse mes débuts dans ce club ».

Premier sport

« J’ai touché un peu à la pelote basque et au tennis. Mais j’ai vraiment choisi le rugby. J’allais voir jouer mon père tous les dimanches. Forcément, je me suis dirigé vers ce sport ».

Première blessure

« Une fracture de la clavicule quand j’avais 17 ans. Cela m’a empêché de passer mon BAC français (rires). Je ne pouvais pas écrire, j’avais le bras en écharpe. Je l’ai repassé en septembre ».

Premier entraîneur qui a compté

« Patrick Daudignon à Parentis. C’est lui qui m’a fait démarrer au club ».

Premier souvenir rugby

« Quand j’allais voir mon père jouer à Mimizan. Pendant le match, je jouais dans l’en-but ou dans la zone forte derrière les en-buts. Ma mère me réprimandait souvent car je revenais avec les jeans tout vert. Je laissais aussi des vestes au stade… D’autres souvenirs remontent quand j’allais voir l’équipe première de Parentis. On était quelques-uns du cru et du village. Notre grand rêve, quand on était petits, était d’atteindre l’âge requis pour faire partie de l’équipe fanion ».

Premier autographe

« On allait souvent voir le BO, un des clubs phares du Sud-Ouest. J’allais souvent voir cette équipe contre le Stade Français. J’appréciais beaucoup cette équipe, son engouement autour, et tout ce que Max Guazzini avait fait autour du rugby. J’avais dû faire signer des autographes à Christophe Juillet et Christophe Moni. Ils avaient été super sympas. J’avais demandé aussi à Dimitri Yachvili, un joueur que j’adorais. J’ai dû de mon côté signer mon premier autographe vers 18 ans quand j’ai fait mon premier match en première ».

Première interview

« Cela devait être aussi après mon premier match en équipe première. »

Premier poste

« J’ai plutôt commencé comme n°10. C’est un poste que j’aimais bien. J’avais la technique pour pouvoir jouer à ce poste ».

Premier salaire avec le rugby

« Après mon premier match en première, j’ai fini en boite de nuit à Bordeaux. Je n’avais pas dépensé car je n’avais pas le droit de sortir ma carte bleue. Je m’explique. Je voulais absolument payer mon coup, mais avec les Le Bourhis, j’avais interdiction de sortir ma carte bleue. Au moment où je l’ai sortie, Félix m’a pris ma carte et me l’a lancée au milieu de la boite de nuit. Du coup, j’étais à quatre pattes pour la chercher (rires) ».

« J’ai demandé un autographe à Yachvili »

Premier match pro

« Contre les London Irish en 2012 en Challenge Européen. C’était un rêve d’intégrer la première. Quand on est un enfant du club et qu’on y joue en première, c’est toujours une fierté. A l’époque, aux London Irish, il y avait beaucoup d’internationaux anglais. On ne jouait pas dans la même cour, mais j’en garde un très bon souvenir ».

Première 3 ème mi-temps

« Après mon premier match en première ».

Première bagarre

« En U20 contre l’Angleterre à Draguignan. On avait gagné le match, mais il y avait eu une bagarre générale. Il y avait vraiment eu des mauvais gestes ».

Premier titre

« Cela devait être dans un tournoi avec Parentis. Mais le premier titre qui m’a vraiment marqué, c’est quand on a fait le Grand Chelem avec les U20 (en 2014, Ndlr) ».

Première sélection

« Contre l’Argentine (le 19 juin 2016, Ndlr). On perd (19-30, Ndlr), mais on gagne ensuite la tournée. J’en garde un super souvenir. Mon père avait fait le déplacement. Mon colloc à Bordeaux était Argentin. Il était originaire de Tucuman. On jouait là-bas. Il s’était bien occupé de mon père. Je n’ai plus quitté le groupe. C’était génial ».

Premier transfert

« De Bordeaux à Toulon. Quitter le nid n’avait pas forcément été facile. Cependant, j’étais convaincu de mon choix. Sans aucun regret ».

Première idole

« Jonny Wilkinson. Il frappait des deux pieds. J’ai toujours accordé beaucoup d’importance au domaine technique. C’était un expert en la matière. Il a fait preuve de beaucoup d’abnégation. Il a pourtant beaucoup été blessé et il est toujours revenu. A Toulon, on lui a fait confiance où il a été à son apogée. Je disputais un tournoi quand ils ont été champions du monde et qu’il a mis son drop. Je l’ai beaucoup apprécié ».

Première passion hors rugby

« La pelote basque. Maintenant, je joue beaucoup au padel. J’ai toujours beaucoup aimé les sports de raquette. Je me suis mis aussi au golf depuis 4, 5 ans. C’est une activité très addictive. Je joue entre 10 et 15 de handicap quand les choses se passent bien ».

Premier ami dans le rugby

« C’est toujours mon meilleur ami, il s’appelle Vincent. C’est un pote de mon village. Nos parents sont très amis. On est de la même année. Il est allé jouer à Dax quand il était jeune. Désormais, il travaille chez Toyota et vend des voitures ».

Premier surnom

« Le Grinche. C’est Vincent Etcheto qui m’a appelé comme cela le premier. Quand cela n’allait pas, je râlais ».

Première fois confondu avec quelqu’un

« On m’a souvent confondu avec l’humoriste Baptiste Lecaplain ».

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