vendredi 20 septembre 2024

Basket : vive la promotion interne ! Ces assistants devenus coachs

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Pierric Poupet, Fabrice Lefrançois, Philippe Da Silva, Vincent Dumestre et Yoann Cabioc’h ont tous un point commun : ils sont passés de coach assistant à entraîneur principal. Si certains avaient déjà connu ce statut, pour d’autres ce sera la grande découverte d’un poste sujet à une forte pression. 

La vie est une question d’opportunités et ces coachs sont bien placés pour le savoir. C’est le cas de Pierric Poupet. L’ancien meneur lance sa carrière d’entraîneur lors de la dernière intersaison en tant qu’adjoint de TJ Parker à l’ASVEL. Seulement quatre mois plus tard, sa carrière va basculer. L’Italien Gianmarco Pozzecco qui avait remplacé fin octobre TJ Parker ne passera pas l’hiver. Début janvier, c’est Pierric Poupet qui a désormais les clés du camion. En avril, son travail est récompensé par une prolongation de deux ans. Autre entraîneur dans ce cas, Fabrice Lefrançois va retrouver un statut d’entraîneur principal.

Il commence sa carrière en 2008 en tant qu’entraîneur de Reims Basket Féminin. Deux ans plus tard, il devient entraîneur assistant à Evreux. Pendant 7 ans, il occupe cette fonction avant de se voir proposer le poste d’entraîneur principal. Il reste trois saisons sur le banc  avant de voir sa mission s’arrêter juste avant la pandémie.

Pendant une année, il prend le temps de se ressourcer avant de retrouver un poste à Cholet en tant qu’assistant. Comme lors de son aventure précédente, on lui confie le rôle d’entraîneur principal où un contrat de trois ans l’attend après le départ de Laurent Vila.

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« Une nouvelle vague de coachs qui sont un peu de la même génération, qui arrivent et qui sont responsabilisés »

« Ça fait un moment que je suis prêt. Avant d’arriver à Cholet, j’étais entraîneur pendant trois ans en Pro B (à Evreux, Ndlr) donc il n’y a pas d’appréhension. Retrouver un statut de numéro un, c’est aussi devoir gérer de nombreux paramètres supplémentaires. Recrutement, gestion du staff, gestion de l’effectif. »

« La charge de travail supplémentaire n’est pas à prendre à la légère. Ce qui change, c’est le recul. Ce rôle d’assistant est enrichissant, on peut approfondir sur le scouting de l’équipe adverse. Quand on est coach principal, on est dans le feu. Quand on est assistant, on observe les situations. En tant que coach principal, il faut agir plus vite. Ce qui est intéressant, c’est qu’on peut mettre notre patte que ce soit sur l’identité défensive et offensive ainsi que sur le recrutement. Il y a comme une nouvelle vague de coachs qui sont un peu de la même génération, qui arrivent et qui sont responsabilisés. »

Ces cas ne sont pas isolés, Vincent Dumestre à Champagne Basket (Pro B), Yoann Cabioc’h à l’ASVEL féminin, vont eux aussi endosser le rôle de numéro 1 dans leur club respectif. En leur souhaitant de faire aussi bien que Pierric Poupet…

Jules Lefebvre

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