Non, le niveau de l’arbitrage en Ligue 1 n’est pas un problème humain. Très bon en Allemagne pour arbitrer Bayer – Real Madrid (2-2), Clément Turpin a prouvé que le problème était ailleurs.
On l’avait déjà constaté lors des tours précédents à travers les matchs arbitrés par les arbitres français, notamment Arsenal – Porto pour Clément Turpin ou Real- City pour François Letexier, les arbitres français ne sont si mauvais que ça.
Désigné par l’UEFA pour arbitrer la demi-finale de la Ligue des Champions entre le Bayern Munich et le Real Madrid (2-2), ce qui prouve au passage que le Français est apprécié par les hautes instances européennes, Clément Turpin a réalisé un sans faute.
Un pénalty pour chaque équipe, sans la moindre contestation
Et cela n’a pas été facile à arbitrer pour autant, entre deux grandes équipes, qui ont toujours plutôt l’habitude d’avoir l’arbitrage en leur faveur. Clément Turpin en en effet sifflé deux penalties, un pour chaque équipe, sans que cela ne puisse souffrir d’aucune contestation.
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Un match quasi parfait pour le n°1 des arbitres français, pourtant décrié en France. Une soirée qui prouve qu’en Ligue 1, ce ne sont pas les hommes en noir (ils le sont d’ailleurs de moins en moins), qui posent problème, mais davantage la gestion des évènements (et notamment la gestion de la VAR).
Manque de respect des arbitres (pas seulement par les joueurs, mais aussi les dirigeants et même, les médias), soutien et compétence des hommes devant la vidéo, cohérence entre les différentes décisions… La liste des choses à améliorer n’est pas exhaustive et elle ne s’arrête surtout pas à ceux qui ont le sifflet dans les mains. Cela vaut aussi pour Stéphanie Frappart, trop souvent rattrapée par la misogynie.