vendredi 2 juin 2023

Benoit Cosnefroy : « Je sens que l’équipe me fait confiance »

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Benoit Cosnefroy a parfaitement pris la suite de Romain Bardet comme leader d’une équipe AG2R Citroën séduisante et tout terrain. Le Français de 26 ans assume ce rôle de leader. Il est très ambitieux après sa 2ème place à l’Amstel Gold Race même s’il pensait avoir gagné…

Après votre douleur au genou en début d’année, vous retrouvez le chemin de la forme. Comment vous sentez-vous ?

Ce n’est pas le début de saison dont j’avais rêvé à cause de ma blessure. J’ai aussi eu des problèmes allergiques qui m’ont plus gêné que d’ordinaire. Je les ai depuis toujours, mais cette saison ils m’ont vraiment handicapé. Mais je ne veux pas me cacher derrière cela, je suis content car je monte en puissance et je retrouve mes capacités physiques.

Pourquoi ces problèmes allergiques vous gênent cette saison plus que par le passé ?

D’habitude, j’arrive plutôt bien à les gérer. Ce sont des allergies au pollen. Je sens que ça me diminue. Je maîtrise moins la météo. Cette saison, le temps ne m’a pas aidé, il a fait beau, le beau temps est arrivé tôt. Mais ça va mieux désormais.

Vous montez en puissance depuis deux ans. Votre statut au sein de l’équipe a-t-il changé ?

Oui je sens que l’équipe et mes coéquipiers me font confiance. Je suis leader sur les classiques ardennaises et sur quelques courses, cela me met en confiance. Ce n’est pas un statut qui me met la pression, je le prends avec beaucoup de détachement. Je suis un garçon qui va de l’avant. Je ne m’arrête pas sur les échecs, je m’en sers et j’avance.

« Je me sens plus complet. Je suis plus endurant, plus costaud »

Dans votre processus de progression, avezvous fait évoluer votre entraînement ?

Oui j’ai travaillé différemment, sur les zones d’endurance notamment. Je ne le travaillais pas forcément avant. Je me sens plus complet aujourd’hui. Je suis plus endurant, plus costaud physiquement.

AG2R Citroën court sur tous les fronts avec vous sur les Classiques et Ben O’Connor sur les grands Tours. N’est-ce pas compliqué et qu’espérez-vous sur le Tour de France cette saison ?

C’est une course chère à mon cœur bien sûr. Je vais chasser les victoires d’étapes. Une victoire sur le Tour est l’un des sentiments les plus beaux que peut vivre un coureur. On a un double objectif, les victoires d’étapes donc et le général avec Ben O’Connor.

Vous étiez dans l’équipe de France avec Julian Alaphilippe l’an dernier pour son titre mondial. Comment vit-on son rôle de coéquipier dans ces moments-là ?

Je l’ai vécu à fond, beaucoup de coureurs auraient aimé être à ma place. C’est Julian qui a gagné, mais il a impliqué tout le monde. On est fier d’avoir participé à ce sacre et d’avoir fait briller les couleurs de la France. J’étais aussi content et impliqué que quand un coéquipier d’AG2R Citroën gagne. On l’a bien fêté car ça n’arrive pas tous les jours même si Julian l’a remporté deux fois (rires). Ce genre de moments soude un groupe et marque pour la vie.

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