vendredi 26 avril 2024

Benoit Mangin : « j’ai failli partir deux fois, mais le coeur a parlé »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Benoit Mangin reste fidèle à sa région et son club de coeur, le Portel. Le joueur se sent investi dans un nouveau projet alors que les cloches d’un départ à l’étranger ont sonné l’année dernière.

Est-ce le hasard qui fait que vous êtes toujours au Portel depuis 2011 ou quelque chose de spécial s’est tissé avec ce club ?

J’ai resigné trois ou quatre fois, et de nouveau pour quatre ans cet été. Il y a une part de hasard, mais je m’y retrouve aussi. Je suis quelqu’un de simple. Je ne recherche pas à aller dans une ville où ça bouge ou il y a des choses à faire à côté du basket. La Côte d’Opale c’est très bien ! Avoir la mer, c’est appréciable.

Avez-vous déjà songé à quitter le club ?

Ça m’est arrivé, notamment l’année où on atteint la finale de la Coupe de France contre Strasbourg alors qu’on était en Pro B (défaite 74-87 en 2015, Ndlr). J’avais réalisé une belle saison (11,8 points, 4,6 rebonds et 2,5 passes, Ndlr). La Coupe de France où, excepté le 1er tour, on avait affronté que des clubs de Pro A, m’avait ouvert des portes. Je pouvais partir à Orléans, mais le coeur a parlé.

Ça a payé puisque l’année suivante on est monté. Il y a deux ans, après une très belle saison en Jeep Elite (9,8 points, 5 passes, 2 rebonds en 2018/2019, Ndlr), j’ai également pu partir. Un club espagnol, Bilbao, est venu toquer à la porte. Ça m’est tombé dessus ! Je pensais que c’était le moment d’aller voir ailleurs. Finalement, je suis resté et je suis très bien au Portel.

« Les adversaires sont obligés de passer devant mon portrait avant d’arriver à la salle »

Même après la dernière saison, la meilleure de votre carrière (10,1 points, 6,1 passes, 2,3 rebonds) alors que le club était 18ème au moment de l’arrêt du championnat…

J’ai finalement resigné car je me sens très bien ici où j’ai ma petite vie. On sait ce qu’on perd, mais pas ce qu’on va récupérer…

Sans faire offense au Portel, ce n’est pas un top club (17ème budget, 18ème masse salariale). Vous auriez pu estimer mériter mieux.
Les nouveaux me demandent souvent depuis quand je suis au club. Quand je leur dis, ils n’en reviennent pas et me disent que je pourrais aspirer à mieux. Mais je suis quelqu’un de fidèle. Je reconnais que le coeur a beaucoup joué dans mes décisions, mais je suis persuadé que j’ai encore de belles années à vivre avec le Portel…

… Où on peut voir sur un transformateur de la ville une fresque de vous de l’artiste Balouz !

Elle a été faite il y a un an. C’est une très belle reconnaissance.

> L’interview complète dans le magazine France Basket

Retrouvez l’interview complète de Benoit Mangin dans le magazine France Basket, en vente ici ou chez votre marchand de journaux.

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