Numéro un sur le foot

Béziers enfin racheté : objectif, le Top 14 « dans 3 ou 4 ans »

Le club héraultais de Béziers vient d’être racheté. Si l’ambition est forte, les nouveaux propriétaires ne veulent pas brûler les étapes. 

Béziers est un monument du rugby français, onze fois champion de France, la dernière fois en 1984. La vente de ce club légendaire revenait comme un serpent de mer. Elle est désormais actée. Dans ce nouveau projet, on retrouve un certain Andrew Mehrtens.

L’ancien All Black (70 sélections) a porté les couleurs du club en 2010/2011. Il a même entraîné les Rouge et Bleu entre 2011 et 2013. Amené à être co-président avec Bob Skinstad ancien 3ème ligne international sud-africain entre 1997 et 2007, il nous explique le projet :

« J’ai toujours gardé un lien étroit avec le club même quand j’habitais en Australie. J’ai toujours suivi de près les résultats. Ce que fait Pierre Caillet (l’entraîneur, Ndlr) est très bien avec une très belle saison précédente. J’ai fait deux saisons avec lui à Béziers. On lui fait confiance. Il y a en plus Charly Malié. J’ai joué avec lui. »

À lirePour mettre fin aux blessures, le Stade Français fait appel à l’intelligence artificielle

L’ancien ouvreur des All Blacks tient à mentionner l’attitude bienveillante de Robert Ménard, le maire de Béziers : « Le maire s’est rendu compte qu’on n’était pas là pour revendre le club d’ici peu. Il faut que le club et la ville travaillent ensemble ». L’autre grand personnage de ce rachat, c’est Eddie Jordan, l’ancien grand patron de la F1 : « Eddie connaît Bob et ses collègues depuis un moment. Ils se sont dit que le projet pourrait intéresser Eddie avec son expérience du sport et du business. »

À LIRE AUSSI : toute l’actu du rugby dans votre mag

« On n’est pas là pour rester en Pro D2 pendant 20 ans ! » (Andrew Mehrtens) 

« Je l’ai rencontré fin novembre à Monaco. Il est très excité par ce projet. Il reste au soutien à tout moment. On est vraiment chanceux de l’avoir ». Quid des ambitions sportives de l’ASBH ? Une feuille de route semble déjà à respecter :

« D’ici trois ou quatre ans, accéder au Top 14 me semble raisonnable. Le challenge n’est pas de faire l’ascenseur non plus. Dans cette perspective, on va devoir avancer sur le terrain et en dehors. On n’est pas là pour rester en Pro D2 pendant 20 ans. On va vraiment réfléchir sur le recrutement à venir avec Pierre Caillet et Johnny Howard qui connaît bien le centre de formation. Dans l’idéal, on aimerait avoir le plus de Biterrois et de Français possibles. Après, on ne s’interdira pas de recruter des étrangers. On va prendre notre temps pour bien choisir… ». Les supporteurs, eux, espèrent que l’ASBH va retrouver les sommets et sa gloire d’antan.

À lireSix Nations : le top 10 des plus grands joueurs de l’histoire

À LIRE AUSSI : le rugby et les stades, un vrai problème ?



Publiez un commentaire

Publier un commentaire