jeudi 25 avril 2024

Bruna De Paula (Metz Handball) : « Si nous ne jouons pas à 100%, nous aurons de mauvaises surprises »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

A 26 ans, l’arrière brésilienne continue de s’affirmer comme l’une des meilleures joueuses en Europe. Si elle rêve de la Ligue des Champions, Bruna de Paula fera d’abord tout pour aider Metz à dominer le championnat de France. Entretien réalisé pour Handball Magazine et Le Quotidien du Sport.

Comment vivez-vous ce début de championnat ?

Nous étions toutes motivées à l’idée de démarrer cette nouvelle saison. C’est un grand défi qui nous attendait. On le savait. C’était forcément avec une grande motivation et une grande volonté que nous souhaitions réussir ce début de saison.

Que vous reste-t-il de la saison dernière et des grandes émotions que vous avez connues avec Metz ?

La saison dernière, nous avons vécu de grandes joies et des souvenirs forts. Même si nous n’avons pas réussi à atteindre la finale du Final Four de la Ligue des Champions, nous avons été heureuses de notre parcours et de notre saison avec ce titre de championne de France à la fin.

Est-ce important de continuer à jouer les premiers rôles et ne pas voir Brest récupérer le titre ?

Pour moi, c’est une évidence. Depuis que je suis arrivée en France (en 2016), Metz est la référence. C’est un club qui lutte pour rester en première position. Mais le championnat est de plus en plus disputé. Nous savons que nous pouvons être surprises à n’importe quel moment si nous ne faisons pas attention. Nous nous devons de rester au top et de donner le meilleur de nous à chaque match.

Sentez-vous que le niveau se resserre entre les autres équipes comme Brest ou Paris et Metz ?

Nous le voyons et le ressentons chaque saison. Si nous ne jouons pas à 100%, nous pouvons avoir de mauvaises surprises. C’est pour cela que j’aime le championnat de France. Il continue d’évoluer chaque année.

Personnellement, comment se passe votre évolution en France ?

(Sourire) Je suis tellement heureuse d’être en France. Que ce soit d’un point de vue sportif, mais aussi culturel. Je le vois chaque jour. C’est une chance aussi de parler cette langue merveilleuse. La France est ma deuxième maison. C’est incroyable de pouvoir le vivre pleinement grâce à mon sport.

 « La France est ma deuxième maison »

Avez-vous connu des difficultés d’adaptation à votre arrivée ?

Au départ, forcément, tout n’est pas simple (elle est arrivée en 2016 à Fleury Loiret avant de jouer à Nantes puis Metz depuis 2021, Ndlr). A cause de la langue. Mais une fois ce moment passé, j’ai tout de suite pu me sentir comme chez moi. C’est aussi pour cela que j’ai toujours donné ma priorité pour continuer à vivre et jouer en France.

Sentez-vous aussi que l’on commence à jouer pour vous contrer et que vous faites peur sur le terrain ?

(Sourire) De plus en plus, les équipes me connaissent et elles travaillent pour me gêner. Ce n’est pas une surprise. On connaît mon style de jeu. C’est pour cela que je travaille et que je fais en sorte d’aller à l’entraînement pour progresser sans cesse et améliorer mon jeu. Je veux aussi montrer que je peux encore réussir à surprendre.

Vous attendiez-vous à devenir l’une des stars du championnat de France ?

Mon objectif était d’être dans le plus haut niveau. En venant en France, j’ai fait le bon choix. Je suis sur le bon chemin.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre carrière ?

La Ligue des Champions. Pourquoi pas cette année ? (rires)

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