jeudi 25 avril 2024

Bryan Coquard : « Sortir de mon registre pour gagner »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Avec 45 succès, le sprinteur Bryan Coquard est aussi un des coureurs français les plus prolifiques sur les courses à étapes (36). Mais il court toujours après une victoire de prestige dans un des trois grands Tours notamment, une de celles qui pourrait lui permettre de changer de dimension.

Quel regard portez-vous sur votre carrière ?

On espère toujours être plus haut. J’aurais aimé gagner de grandes courses, ça ne s’est pas encore produit pour le moment. Souvent, je ne suis pas passé loin. Il faut aussi savoir se satisfaire de bons classements, mes deux 2èmes places sur une étape du Tour de France et les championnats de France en font partie même si elles sont frustrantes. Autant que ma 4ème place sur l’Amstel Gold Race et la 2ème sur A travers les Flandres en 2016… Avec la maturité, j’ai l’impression d’être sur une dynamique plus positive.

Bryan Coquard, plus qu’un sprinteur

Parce que vous êtes devenu un autre coureur ?

J’ai beaucoup évolué. Je pense être un meilleur coureur aujourd’hui. Je n’ai longtemps été qu’un sprinteur, il faut maintenant que je me focalise sur des courses plus escarpées, je me suis rendu compte de mes lacunes. Et si, sur des sprints plats, j’aurai toujours moins de chances de m’imposer que sur des arrivées plus réduites, je dois m’améliorer sur des terrains plus vallonnés.

Jusqu’à présent, où se situe le sommet de votre carrière ?

L’année 2016 a été formidable. C’est là que j’ai eu mes meilleurs résultats (13 succès dont Quatre Jours de Dunkerque, Boucles de la Mayenne, Route d’Adélie, deux étapes de la Route du Sud, et de l’Etoile de Bessèges, Ndlr), une année référence. Et cette année, depuis Paris-Nice (4 fois dans le top 10 des étapes, Ndlr) j’ai l’impression d’être plus fort qu’en 2016.

Comment vivez-vous cette frustration de ne pas parvenir à accrocher une grande victoire ?

Je le vis bien et c’est même quelque chose qui me maintient en éveil, qui m’anime au quotidien pour m’entraîner et être toujours plus sérieux et professionnel.

« J’ai l’impression d’être plus fort qu’en 2016 »

Le grand départ du Tour, en Bretagne, siège de B&B Hotels, ajoute-t-il à la pression ?

C’est surtout une chance de pouvoir courir sur nos terres, pas loin de la maison (il est originaire de Saint-Nazaire, Ndlr). Cela ne doit pas nous mettre plus de pression que lors du premier Tour de B&B l’an passé. Il faut l’aborder dans la même dynamique. Au contraire, cela doit nous porter, nous pousser à donner le meilleur.

Si vous aviez à choisir une grande victoire, quelle serait-elle ?

On rêve tous, depuis gamin, de gagner une étape du Tour de France. Je mettrais juste derrière la chance de pouvoir porter pendant un an le maillot tricolore de champion de France. Pour ce qui est des Classiques, ma préférence a toujours été l’Amstel Gold Race, parce que j’ai toujours eu de bonnes sensations sur un circuit où j’ai été vice-champion du monde Espoirs en 2012.

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