
Carlos Alcaraz s'est exprimé sur son début de saison mitigé. Le petit génie espagnol témoigne d'une usure mentale sans pour autant se plaindre. Pur talent espagnol, il a, à 21 ans, déjà un temps d'avance sur ses aînés. Encore que, il est encore trop seul avec Sinner pour partager la pression.
Ne lui parlez pas d'âge mais Carlos Alcaraz a accompli beaucoup de choses à son jeune âge. Le quadruple vainqueur de Grand Chelem a aussi été finaliste de la dernière session des Jeux Olympiques défait par Novak Djokovic Le petit protégé de JCF (Juan-Carlos Ferrero) n'a pas caché sa frustration face à ce début de saison un peu moins flamboyant. Une aubaine pour son concurrent Italien. Quoique, le calendrier s'annonce encore dense et il est impossible pour lui de tout gagner.
Tout simplement car la concurrence est rude. Tout simplement parce que le tenant du titre de Roland Garros présente aussi un défaut, celui de s'aligner sur tous les tournois au calendrier. Une erreur que Carlitos a parfaitement compris et souhaite optimiser son rendement sur les tournois où il a une chance à jouer. Deux d'entre eux sont dans son viseur.
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Roland Garros, Wimbledon et l'US Open, le petit chelem d'Alcaraz
La pression, Alcaraz apprend encore à la gérer avec son entraîneur. Le droitier madrilène sait que sa saison se joue sur 3 surfaces différentes pour rester au contact de Jannik Sinner. En outre, il y a la saison de terre battue qui précisera les ambitions du petit génie espagnol. Alcaraz devrait se mettre sur le tournoi de Madrid qu'il dispute depuis des années. Il est chez lui à Madrid et c'est l'avant dernier tournoi avant Rome et la Porte d'Auteuil.
La terre battue est la surface la plus fiable pour Carlos Alcaraz qui pourrait empocher son deuxième Roland Garros d'affilé. Pour cet enjeu majeur, Carlitos a coupé après Indian Wells en partant en vacances et se rafraîchir les idées. Un choix plus que nécessaire pour marquer des temps de coupure et se régénérer mentalement. L'an dernier Alcaraz était épuisé au bout de sa saison, pas question de surcharger le calendrier pour ses 22 ans.
Carlitos reste un peu moins en vu sur le plan des résultats mais il a de quoi voir venir. Sur le plan du jeu, son service et sa concentration lui cause encore quelques problèmes de choix. L'Open d'Australie a encore été un obstacle pour gagner le seul titre qui lui manque sur ce type de compétition. Il cherchera a rentrer sur le mur des légendes qui a remporté les 4 tournois du Grand Chelem durant une carrière. Il rentrerait dans un cercle très fermé.
Le tennis de carlitos encore perfectible
Carlitos a encore de bonnes années à vivre s'il maintien une rigueur exceptionnelle comme Roger Federer, Rafa Nadal, Novak Djokovic. Pour maintenir du très haut niveau, il doit se positionner sur ses objectifs essentiels. En effet, il est encore temps pour lui de mettre à profit sa jeunesse pour se perfectionner dans un avenir proche.
Au-delà des Grands Chelems, le parcours en Masters 1000 de l'Espagnol n'a pas encore atteint l'épaisseur de son talent. Pour y parvenir, il y a une arme qu'il a, encore à perfectionner, son jeu sur la longueur. Le premier paramètre consiste à jauger son service et à le faire évoluer. Comme un certain Roger Federer. Le Suisse avait mis une belle paire d'années avant de se mettre sur le mode expert. Federer avait cette faculté de trouver des zones sans donner d'indication à son adversaire.
Il alignait les premières balles et au moins 8 points sur 10 lui donnait raison grâce à cette arme. Carlos Alcaraz le sait et il a bien identifié les manquements sur sa mise en jeu. Trop souvent, son service a conféré des points perdus à cause d'un manque de variété technique. Trop souvent, il a cru que son jeu de jambes ou bien ses qualités de coup droit et de revers comblerait cette faiblesse. Même Federer comprenait très tôt que le service permet de faire l'économie du rallye sur le point.
Alcaraz donne du temps à la performance
Surchargé depuis deux ans, l'Espagnol a terminé ses deux dernières saisons au bout du rouleau et en manque de jus sur chaque fin de cycle. La fin d'année 2023 s'est soldé par une blessure. Celle de 2024, sur une contre performance sur le Masters finals. Deux échecs qui ont demandé à l'équipe de l'Espagnol de se réorganiser dans les mois à venir. Le début de saison mitigé du successeur de Rafael Nadal.
De là, à parler stagnation, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Il faut rappeler la précocité avec laquelle, Carlos Alcaraz a propulsé sa génération dans le pouvoir du tennis mondial. En effet, il a été l'ambassadeur de ses jeunes tennisman du 21ème siècle qui ont voulu mettre à la retraite leurs aînés pour prendre leur place. Avec intelligence, il a décidé de se mettre dans la roue de 3 d'entre eux : Djoko, Nadal, et Federer. pour l'instant, il n'a pas tiré logiquement la quintessence de ses 3 historiques du tennis.
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