Blessé en septembre à la cheville, Pierre-Louis Barassi revient à son meilleur niveau. À 23 ans, le Lyonnais, qui vit ses derniers mois dans le Rhône, est déjà un concurrent sérieux au duo titulaire en Bleus, Vakatawa-Fickou.
Faux – Il a été formé au LOU
Pierre-Louis Barassi, surnommé Jean-Louis, est arrivé au LOU en 2016. Alsacien d’origine, il a déménagé à Narbonne à l’âge de 5 ans et il a véritablement débuté le rugby au RCN. Il s’est révélé et a attiré l’attention de plusieurs recruteurs de clubs français. Il a choisi Lyon, un club faisant confiance aux jeunes.
Vrai – Il s’est engagé pour trois ans avec le Stade Toulousain
Après six années dans le Rhône, PierreLouis Barassi a choisi de se lancer un nouveau défi du côté de Toulouse. La concurrence était rude, le Stade Français était également sur les rangs. Les dirigeants lyonnais voulaient garder leur 3⁄4 centre, ils ont tenté un dernier coup en lui offrant une forte revalorisation salariale, mais il a choisi de rejoindre les champions de France et champions d’Europe.
Vrai – Il a été élu révélation du Top 14
En 2018/2019, il a réalisé une excellente saison sous le maillot du LOU et a été élu logiquement révélation du Top 14. Il s’impose déjà à l’époque comme l’un des plus grands espoirs français au poste de 3⁄4 centre et côtoie régulièrement les équipes de France de jeunes. Blessé à la cheville droite depuis septembre, Barassi est revenu à temps pour être appelé en équipe de France pour la préparation du match face à la Géorgie. Il avait fait son retour le week-end précédent face à Castres (30-23). Cet appel rapide après son retour sur les terrains montre l’importance qu’il a aux yeux du staff même s’il n’a pas joué. Il est clairement dans les plans du sélectionneur.
Vrai – Il a pratiqué le rugby à 7
En 2015, alors qu’il évoluait encore à Narbonne, PierreLouis Barassi a disputé et remporté le Tournoi à 7 de Dubaï avec l’équipe de France à 7 des moins de 18 ans. Cette expérience lui a permis de compléter son jeu, de devenir un joueur extrêmement polyvalent puisqu’il est aujourd’hui l’un des meilleurs défenseurs, l’un des meilleurs plaqueurs aussi.
Vrai – Il a été champion d’Europe
En 2016, il a décroché le titre de champion d’Europe en moins de 18 ans avec l’équipe de France. La France était tenante du titre et gagnera cette compétition trois fois d’affilée (2015, 2016 et 2017).
Faux – Il n’a jamais été champion du monde
Pierre-Louis Barassi a été champion du monde U20 en
2018. Un souvenir particulier pour lui audelà du titre car il s’est joué dans la région où il a explosé, le camp de base des Bleuets se situait même à Narbonne. Il évoluait donc à la maison.
Faux – Il a connu sa première sélection pendant le Tournoi des Six Nations
C’est lors de la Coupe du Monde 2019 que le Lyonnais a connu sa première sélection. Suite à la blessure de Wesley Fofana, le staff l’a appelé, il a immédiatement rejoint le Japon après le premier match des Bleus. Il a retrouvé deux copains avec lesquels il avait été champion du monde U20, Demba Bamba et Romain Ntamack. Il a fêté sa première sélection face aux Tonga à la 66ème minute en remplaçant Virimi Vakatawa.
Faux – Il est le fils d’un ancien rugbyman
Pierre-Louis Barassi est issu d’une famille alsacienne de sportifs. Mais son père ne sévissait pas sur les terrains de rugby, mais dans les salles de handball. Martial Barassi a été professionnel à Sélestat en première division. Il est rapide, a d’excellents appuis, une bonne vision du jeu et est un bon défenseur ce qui en fait l’un des centres français les plus complets. Il est plus dans l’évitement que dans l’affrontement.
Faux – Il est le roi des plaquages et des rucks
Le jeune lyonnais est l’un des meilleurs défenseurs du Top 14 en nombre de plaquages réalisés, il en rate très peu. Selon les chiffres de Stats Perform, sur 6,5 plaquages de moyenne par match il en rate 0,7. Il n’hésite pas non plus à aller au charbon puisqu’il est l’un des centres du Top 14 qui participe le plus aux rucks pour aider ses avants.
Vrai – Son surnom est Jean-Louis
C’est en équipe de France qu’il a hérité de ce surnom. Un joueur s’est trompé en l’appelant Jean-Louis au lieu de Pierre-Louis et ce nouveau prénom est resté.